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Wellington : 6 - Dimanche en famille




Ce dimanche matin nous allons faire un tour du côté de Petone. Tour au super marché pour un peu de champagne rosé toujours gardé au frais. On vous le dit encore ce "Deutz" Néo-zélandais est vraiment très bien fait.

La liberté ici est un sujet qu'on traite avec respect. Si le coeur vous en dit vous pouvez trouver un coiffeur à bon prix. Dans les salons d'à côté , ce n'est pas le même cachet...

Le temps est éclairé et il n'y a pas de vent, la baie n'est pas ridée. 


Le long de la jetée les mordus de l'aviron s'entraînent pour de bon. L'entraineur hurle ses ordres pour donner la cadence aux rameurs par dessus le bruit du moteur. Le 8 avance à vive allure et c'est très beau à voir. Un peu plus loin un skiff est arrêté, il paraît fatigué. Dans les Sports Olympiques, l'aviron est pour les néo-zélandais une spécialité.

La plage est animée, les maîtres font jouer les chiens en zone réservée. Le chien privilégié ici semble être le rottweiler de toute les couleurs. Un groupe de promeneurs avec leur chiens marche sur la jetée, les gens s'écartent pour les laisser passer. Aucun des chiens n'est muselé, mais leurs maîtres doivent être musclés. A les voir tiraillés, tenir les chiens en laisse n'est pas du tout donné!










Le parking est  bondé. Le sport pour tous est dans toute la baie. Il fait bon  respirer, personne n'est stressé.


Au bord du wharf, le ferry est à l'arrivée. Si vous voulez visiter l'île de la Somme c'est lui qu'il faut emprunter. Elle trône au milieu de la baie et se nomme ainsi en souvenir de la bataille du même nom dans notre pays. Britanniques, les Néo-zélandais ont aussi donné.







Fadi nous attend à midi et on en est ravi. La maison est au calme, dans un jardin paysagé. Tout est bien ordonné. Sur la partie arrière beaucoup de fruitiers qui sentent bon la Méditerranée.

 








Le temps de repérer le goyavier du Brésil ou Feijoa découvert chez Patrick à Auckland. Normal d'en trouver ici au pays du kiwi. Un doux mélange acidulé de fraise, d'ananas et de goyave. C'est arbre est très rustique et très résistant, il aime vivre ici et il n'est pas le seul.




Tout de suite en rentrant, c'est cosi et charmant. Un savant métissage de charme d'Orient et de culture anglaise.  Bois sombre et luisant, tapis persan. Le sol est agité partout sous cette île tranquille, il faut faire léger pour la flexibilité. Ce mot semble être la marque du pays, elle se voit même dans leur rugby...

Fadi vit avec sa fille et ses deux garçons sont en ville. Orlane a 17 ans. Elle prépare l'université et travaille... un même temps. Elle y prend du plaisir et c'est réconfortant. La vie de famille est bien rythmée  comme il nous l'a déjà dit, dans ce pays la tradition ne s'est jamais perdue. Ainsi, nous aurons connu toute la maisonnée.



Fadi est très attentionné. Au cours d'une conversation, il avait noté que je n'appréciais pas trop l'agneau et le mouton. Le plat traditionnel des néozélandais est au four depuis un bon moment, pas loin de 7 heures, exactement. Un steak de boeuf (estampillé NZ) m'attendait sagement. Pour compléter le tout  il y avait du poulet parce qu'il aime aussi. Quand on a vu le gabarit des enfants, il vaut mieux prévoir grand.

 Pour l'apéritif, ses origines ont parlé. Son hoummos est savoureux et son saumon fumé raffiné avec le Deutz rosé. A l'écoutant parler, dans son français parfait, il a confectionné une gratinée de figue du jardin avec du camembert. Cuisine de chef français , délicate attention. C'est homme est surprenant, un ami charmant.


Depuis qu'on le connaît, j'aime le sentir fier de son pays et de ses habitants. Au détour d'une phrase ou de ses sentiments il dévoile une part de la vie des gens de ce pays. C'est paisible, on l'a bien senti.
Sitôt le repas fini, on passe au salon pour  passer au dessert  et prendre le café. Le moment d'échanger un peu plus avec Rose Mary et Graeme qui aiment voyager. Grand parents maternels qui aiment encore partir en mission en Inde pour y apporter soins et médicaments. Ils font plaisir à voir. Elle aussi aime parler  français. Tous ont appris les langues, mais pas au lycée, juste pour voyager.

Chacun est occupé et on s'est séparé. Nous serons partis les derniers. Nous espérons le revoir pour prolonger un peu plus ce moment privilégié. De Wellington bientôt on va partir et Françoise a dit que si elle a un regret, c'est bien de le laisser. 



Michel Prieu


Facebook: Michel Prieu

Mail: michelgolfpassion@gmail.com


Photos : francoise.devillechabrolle@gmail.com






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