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Sydney : 7 - Blue Montains


J’avais déjà vu une montagne bleue dans mes Pyrénées. Cette couleur qui vient avant les premières froidures quand les neiges éternelles ne sont plus visibles des versants Nord. Le matin en montant à vélo vers les cols c’était un paysage encourageant…
Blue Montains à 100 km de Sydney, ce n’est pas tout à fait pareil. Cette zone a été une des dernières abordée par les colons de l’Australie. Le bush avait la réputation d’être inextricable. Pensez des millions d’hectares de verdure piquante, plantée naturellement d’eucalyptus. 





Un jour à force d’avoir des échecs, de tomber sur des culs de sacs, de ne pas pouvoir passer des falaises, un explorateur a eu l’idée de longer les falaises et il a pu passer, trouver des zones pour y implanter la vie. Une mine a été découverte. Alors tout s’est organisé, une voie ferrée a été décidée et sert maintenant pour les touristes. Ainsi, le Council de Blue Montains est une myriade de villages qui vivent du tourisme et des activités artisanales et culturelles. La ville est inscrite au patrimoine de l’Unesco.
Blue Montains parce qu’au fur et à mesure que monte la chaleur, l’huile des feuilles d’eucalyptus s’évapore et cela donne un brouillard léger bleuté. Les poètes bien sûr s’en sont emparés et de belles lignes ont été écrites. 

Les falaises sont nombreuses crées dans le schiste et le calcaire. Les mouvements des plaques tectoniques ont créé ses effondrements. Des grottes ont été découvertes. La vie touristique a trouvé son chemin. Même les golfs se sont acclimatés à l'endroit, à Leura comme à Katoomba. 













Les visites peuvent se faire par tous les moyens, nacelles énormes de téléphériques qui absorbent difficilement les bus des tours asiatiques qui viennent visiter la région. Le ballet en est incessant alors que nous sommes hors saison...on doit même pouvoir faire en ballon dirigeable.



Les points de vue avec les accès pédestres sont envahis par bouffées de chinois successives  et ils jacassent et ils jacassent… Ils ne se taisent que pour nous laisser le passage, avec un mouvement de tête révérencieux surpris de nous voir parmi eux…

Les chemins pour voir les 3 sœurs ou les cascades sont aménagés par des escaliers, c’est un vrai séjour sportif qui vous attend même sur une seule journée. Nous avons bien dormi en rentrant.



 
On pensait que nous n’aurions rien à vous dire, raconter le bleu du ciel, mais le voyage réserve des surprises. Au moment de déjeuner pas facile de trouver un endroit sans trop d’asiatiques. On aime leur cuisine mais leur bruit disons-le, on le goûte moins.

Nous avons trouvé notre enseigne au bord du croisement. En fait, on a déjeuné au garage… Un belle déco, décalée à souhait. Et avec ça des surprises. Je ne voulais pas d’eau mais tout d’un coup l’étiquette a attiré mon attention : eau de pluie, filtrée par les soins de la maison… Au menu ? Belly de porc et cassoulet en français dans le texte. Et dire que l’on n’a pas confiance en notre identité !   Excellent plat bien complété par un Riesling et un Chiraz bien tempérés. Pour la note, comme il se doit, le garage nous a arrangé mais le plaisir passe par là aussi de temps à autre.





















Retour à la maison, en faisant attention les routes australiennes sont très imbriquées autour de Sydney et autant le dire toujours encombrées. A croire que les gens ne s’arrêtent jamais.






Valises bouclées, il était temps de dire un au revoir à Natacha et Georges venus de San Francisco pour une nouvelle naissance chez un de leurs enfants. Une occasion de leur dire que l’endroit où ils habitent occupe une place particulière dans tous nos périples. Peut-être bien que… Gill pour goûter au sparkling wine white brut de Deutz a laissé son clavier et on a papoté comme jamais ; on a failli ne pas dîner…Voilà, Sydney c’est terminé.





Michel Prieu

Facebook: Michel Prieu

Mail: michelgolfpassion@gmail.com

Photos : 
francoise.devillechabrolle@gmail.com

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