En demandant conseil pour aller à la plage nous avons bien senti qu’il y avait une vraie différence entre Gold Coast et Sunshine Coast. Gold Coast semble le lieu favori des jeunes. Vu notre âge on est allé à l’opposé. Sur les conseils de Cat, Françoise a tout tracé.
D’abord éviter les bouchons. L’Australie, c’est le paradis des voitures. Ils ne vont pas encore en manquer tellement il y a de concessions. L’australien n’a aucune confiance en son réseau de transport public. Pour approcher d’une ville, ce n’est jamais gagné pour être à l’heure à son rendez-vous.

Autre conséquence du trafic, la moyenne malgré une grosse voiture dépasse rarement celle du Maroc : 60 km/h. Aussi vous êtes surpris quand GPS vous dit que pour 160km c’est deux heures et demi. Non seulement dans vos prévisions la carte n’est pas à l’échelle mais quand vous demandez l’heure, c’est encore plus long. Remarquez cela a du bon. Le parc voiture est remarquable, les carrosseries dans un bel état et si l’on a vu quelques verres brisés sur la chaussée, ce ne sont pas les accidents de la route qui auront entravé nos virées. Les australiens sont assez respectueux du code de conduite.
Aller vers l’océan s’est se dire qu’à un moment on va rencontrer l’eau et bien là c’est par la montagne qu’on va l’aborder mais au dernier moment. Derrière les maisons qui en font la bordure. La route serpente à 10km de la plage au milieu des bois. On est passé un moment en Provence puis petit à petit on s’est approché du Jura. Les résineux ont été plantés en rangs très serrés après la garrigue qu’il doit être difficile d'explorer. Un peu de la Californie mais les arbres sont plus verts, ils connaissent la pluie.
Il faut trouver une brèche entre les immeubles pour pouvoir se baigner..... |
Pour trouver la plage on s’est faufilé, il y avait du monde pour bronzer. La plage est une anse avec du sable blanc. Les arbres sur le côté sont tout près pour faire contraste avec le bleu de l’Océan. Les surfeurs vont attendre la vague un moment on dirait un étang. L’air est doux à respirer et donne vraiment envie de se baigner.
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Moins fort que Tarzan.... |
Ce qui est tout à fait épatant, c’est l’espace piquenique. Sous les arbres entre la plage et le port, il est agréable et bien aménagé. Je me dis que le dimanche ce doit être difficile de pouvoir s’y poser à l’heure où l’on est arrivé. Les canards et les oiseaux s’en moquent, aujourd’hui ils ne seront pas dérangés. L’eau est agréable, la semaine prochaine je vais me baigner.
Nos copains sont toujours là, et notre présence n'a pas l'air de les perturber...
On a repris la route, vers Mooloolaba. Le long de la côte c’est beaucoup plus sympa. Pas trop encombrée, passer Coolum beach et Maroochydore n’est pas très compliqué. Quelques points de vue où il faut s’arrêter. Ils sont bien signalés. Le syndicat d’initiative de la région à tout bien fait pour qu’elle soit appréciée. Lors d’une halte on y a même rencontré une australienne qui parlait français. Pour le souvenir de leur voyage Françoise les a photographiées.
Promenade pour en connaître peu plus et voir comment est faite la sortie du port au bout de la jetée. L’eau du chenal est transparente tellement elle est propre. Du côté de la plage on a aperçu un énorme tourteau qui rentrait chez lui sous les rochers. C’est la première fois qu’on en voyait un comme ça ailleurs que dans un panier chez le poissonnier.
Un peu plus loin deux amoureux partaient vers le phare pour pêcher, la dame portait les cannes et monsieur les appâts. Trois jeunes gens les avaient devancés et pêchaient du bord des rochers à la palangrotte. A les voir faire, cette technique est plus facile sur un bateau. Mais c’était sympa de les voir lancer, il faut être adroit.
Le chenal est plutôt animé, les bateaux entrent et sortent sans arrêt. Cette zone côtière est aussi chargée d’eau et vous pouvez garer votre bateau devant votre maison.
Avant d’arriver à la marina vous devez passer par le port de pêche. Il y a même une petite usine pour préparer le poisson avant de l’expédier. Si vous voulez manger des huîtres et du poisson frais c’est là qu’il faut aller.
Dernier tour sur la promenade, Françoise a choisi son coin pour quand elle reviendra et l’on est allé vers Montville en haut de la forêt. La route grimpe vite et je pense que les cyclistes doivent s’y régaler. Les grands arbres en pleine santé font une belle ombre à la chaussée. Montville s’élève en 22km de 450 m au-dessus de la mer. Dans le village nous n’avons pas le bon point de vue, il faut aller sur la route de crête vers Maleny.
Au fond la mer, 22km à vol d'oiseau |
Là bas Mooloolaba en blanc, il y a une heure...On s'est trompé de route! |
Montville (nouveau nom français dans le texte) il fait un peu plus froid et les activités sont réservées aux amoureux des bois. Comme au bord de l’eau, les boutiques sont raffinées. Vous pourrez y déguster les chocolats de la fabrique du coin et de très bons vins, la winery n’est pas loin.

Le tour était bouclé et on est rentré avec la nuit en faisant attention, la conduite en Australie demande pas mal de précautions. Mais il faut remarquer que tout est indiqué, le réseau est compliqué. Un souci politique permanent. Je ne sais pas le montant des amendes mais il doit être élevé, car sur la route tout est bien respecté.
Voilà c’était encore une belle journée. On s’est demandé si vous ne pensiez pas encore qu’on est un peu blasé. Soyez tranquilles, ce n’est pas le cas. On sait que demain sera plus beau qu’aujourd’hui, c’est pour cela qu’on aime la vie!
Michel Prieu
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