La maison de David |
Aussitôt arrivés , on a sauté dans la navette pour l'aéroport. Après les atermoiements d'Auckland , on s'est vite habitué aux règles du voyage Néo-Zélandais. Même dans les transports tout est transparent, les prix sont affichés, pas besoin de discuter.
Pour prendre la voiture beaucoup de précautions. Des papiers à signer en plus de la caution: je dois bien spécifier que j'ai déjà conduit à gauche. J'ai dû aussi bien expliquer que je ne souhaitais pas d'assurance supplémentaire. J'en veux aux compagnies d'assurances qui inventent des produits qui font tant de doublons avec toutes celles que déjà nous payons ...
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Dave |

Nous voilà chez David, il a mis le feu dans la cheminée. Tous trois dans le salon on a bien discuté avant de s'installer. Manifestement il est un peu surpris qu'on reste aussi longtemps. Nous on est confiant comme on ne connaît rien, on sait qu'on va trouver quelques chose qui nous plaira.

Anciens journaliste de la presse, retraité, deux jours dans la semaine il s'occupe encore. La retraite on le sait n'est pas un coup d'arrêt, il faut tout faire pour avoir une activité et ne pas se murer devant la télé.

Pendant qu'on déballait nos grands sacs de voyage, il a modestement donné les points d'intérêt de Christchurch et de ses environs. On sait déjà quoi faire pour tous les extérieurs. Françoise a déjà repéré qu'il ne va pas pleuvoir durant notre séjour. En Nouvelle Zélande, il pleuvrait en moyenne douze jours par mois. Nous devrions nous mouiller jusqu'à la fin du mois. Ce ne sera pas le cas. Même ici en bas le temps est perturbé...
Matin frais au petit déjeuner, mais le soleil se lève et va tout réchauffer. S'il y a tant de moutons, c'est sûrement pour la laine car qu'il faut pour chacun un tricot à portée de la main.
Le jardin est organisé par thèmes. On est entré par le Hagley Park South, près du terrain de cricket dont on refait le marbre, sans détruire le reste. Beaucoup de précaution pour faire rouler la noria des camions.
On est passé près de la rotonde pour le moment abandonnée; elle doit être réaménagée avant de pouvoir y faire d'autre petits concerts. Le pont sur la Rivière Avon me fait regretter de n'y voir aucun poisson. Par contre des canards il y en a.... à foison. Ils ont le bec dans l'eau et les pattes au ciel, certains "pédalent" dans l'air. Une maman et ses deux enfants visite en canoë, du sport en regardant...
Tour a tour on a joué sur la cloche de la paix et tout s'est arrêté. On ne savait plus ou regarder. Des arbres de toute beauté. Des troncs énormes et torturés. Le premier qui nous a arrêté c'est le Cyprès de Lambert, après on a couru sur la pelouse pour ne pas les manquer.
C'est un vrai sanctuaire on peut y reconnaître des essences connues mais placés comme ils sont, ils font un sanctuaire plus qu'un conservatoire. L'idée de les planter est venue aux tous premiers pionniers. Ils ont tous prospéré.
Au Visitor Centre on nous a repéré et un monsieur en tenue forestière est venu nous conseiller de prendre une allée pour tout voir et ne rien rater. On l' a écouté. Le centre est un restaurant et un centre de conférence. On pourrait y marier les fiancés de l'année. Le soleil est ardent aussi sur les pelouses et les bancs, il y a beaucoup de gens. En même temps que nous les yeux au ciel, japonais et chinois n'en reviennent pas.

Au bout les érables sont habillés des couleurs enflammées. A les regarder, on dirait un feu de cheminée. Sur le côté des arbres inconnus de la zone asiatique jusqu'au moment de revenir sur les bambous rampants qui cachent les serpents.
Sur la pelouse centrale difficile d'avancer les cyprès vous tendent les bras comme pour vous embrasser. Certains vous invitent à y monter et c'est ce que j'ai fait. A voir leurs bras lustrés je ne suis pas le seul à tenter la manoeuvre.
Pour les rosiers la saison est passée mais l'ensemble est joliment placé pour ouvrir la porte vers toutes les rocailles des Alpes, de Méditerranée et des Pyrénées. On y retrouve des essences que j'ai déjà planté, le tout joliment arrangé pour vous inviter à y séjourner. L'eau chante un peu partout sauf arrivé au bush qui est ici aussi. Chez lui par contre impossible d'entrer, même par le sentier.
On a revu de près les immenses bouleaux et même le chêne liège qui ne veut pas donner sa peau. C'est sans doute pour cela qu'ici les bouteilles de vin ont des bouchons vissés. En cheminant sous les chênes, je m'attends a marcher sur quelque cèpe égaré. Je regarde à mes pieds, une habitude pour moi en forêt. Je dois halluciner, c'est juste qu'à midi, on a déjeuné avec des... rosés des prés.
Le soleil et encore haut, le moment de penser à s'élever nous aussi un peu. Gondola nous attend. Au sommet du téléphérique le panorama est là . L'endroit surplombe la ville que l'on ne voit pas bien dans le soleil couchant et la brume légère. Mais de l'autre côté sur l'Océan Pacifique tout est éclairé. Le port de Lyttelton est en activité. C'est de là qu'est parti le Capitaine Scott en 1912, pour être le premier à atteindre le pôle Sud. Son projet a échoué pour quelques semaines , Amundsen, le norvégien l'avait devancé.
Michel Prieu
Cadeau : Michel vous offre la vidéo de Gondola
https://www.youtube.com/watch?v=aF5zpC9D4xE
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Mail: michelgolfpassion@gmail.com
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Photos : francoise.devillechabrolle@gmail.com
Tu l'as fait tinter la cloche Françoise?
RépondreSupprimerCela doit être impressionnant de toucher un tel monument.
Belle photo Michel.