Darwin : 1 - Première

Départ de Brisbane

L’arrivée hier a été tranquille. Ici la ville n’est pas impressionnante, l’avion s’est posé doucement après 4heures de vol tout de même. Presque 3000km en travers des fuseaux horaires ce qui fait que l’on s’est rapproché de vous de 30 minutes. On revient, en tout cas le voyage tire à sa fin. 

Jamais vu un aussi joli aéroport...

Darwin, bel aéroport très clair et vite traversé; j’ai tellement l’habitude de prendre les voitures que l’informatique retarde les papiers. Même Avis ne discute plus pour me refiler des services en plus, ils doivent en avoir assez que je sois renfrogné quand ils en font trop pour me vendre encore une assurance auto. 

Des fleurs jusque sur la moquette !!!

Finalement peut-être qu’on devrait faire des conférences pour apprendre aux gens à mieux voyager. 

Encore la chance, l'avion à l'arrivée est
passé juste au dessus de Nightcliff.
le point rouge c'est là que l'on habite.

Avant de déposer les valises, j’ai dégainé un de mes chapeaux. J’en ai un pour l’été et l’autre pour l’hiver. Avec 38°, je dois me protéger le crâne en pensant à Diane de Perth qui m’avait conseillé de bien m’équiper.

Keesha n’était pas là et à l’ombre des palmiers on a goûté la torpeur de l’endroit. Wally nous regardait en se demandant qui on était mais sans aboyer. Il est vraiment sympa. 

De tout le voyage, de nos hôtes, Keesha sera la plus jeune. Elle est professeur de sport et aime le foot australien, hier pendant un match elle a vibré toute la soirée. Cam, son ami jouait au Rugby à Treize mais ses genoux l’ont lâché. Alors, il s’occupe d’électricité.

Ce matin comme chaque fois branlebas de combat pour s’organiser. Réveil de bonne heure, afin de décider. Mais avant onze heure moi je n’avais rien fait, mon électronique ne voulait pas marcher, donc comme d’habitude, c’est Françoise qui a tout arrangé.

A vrai dire sur la carte en voyant NightCliff, on n’avait pas fait attention. En faisant les courses, on avait trouvé des magasins sympas mais à vrai dire cela faisait campagne. Et bien justement la ville n’est pas là. Nightcliff borde le Beagle Gulf, du nom du premier bâtiment de la marine anglaise qui est arrivé là. Avec un nom pareil bien sûr c’est à cet endroit que se couche le soleil et que les australiens vont sur les rochers pour leurs soirées « fish and chips ». 

Nous sommes sur le territoire du groupe aborigène « Larrakia ». Avant l’arrivée des anglais soucieux de couper l’herbe sous le pied aux hollandais et au français, ils faisaient déjà du commerce avec l’Asie du Sud-Est et l’Ouest et le Sud de l’Australie. C’est l’endroit ou la proportion d’aborigènes est la plus importante en Australie. C’est aussi l’endroit où il y a le plus d’accidents de baignade dues aux crocodiles. Les animaux peuvent atteindre 7mètres de long.

Le long de la côte la route est tranquille elle nous conduit au milieu des bambous et des herbes hautes. La ville a commencé à se développer véritablement après 1900. La découverte de mine d’or, de bauxite, mais aussi d’autres métaux précieux et maintenant dans la mer du Timor du pétrole et du gaz. Le taux de chômage a de quoi faire rêver les autres villes du pays avec 2,9%. (moitié moins que la moyenne nationale). Ne parlons pas de nous.

East Point à marée basse

Vue de Darwin depuis East point

On est allé repérer East Point Réserve après le Lac Alexander. Lac artificiel pour se baigner et canoter, bien séparé pour la sécurité. C’est de l’eau de mer. Là, les enfants et les plus grands sont en sécurité. Au milieu de la verdure sous les arbres on peut bronzer. Depuis Brisbane on trouve que les australiens de l’Est aiment bien ça, contrairement à leurs frères de l’ouest qui se protègent de la même façon que les marocains.

On a laissé pour le moment l’ancienne base militaire qui était active en 1942 pour surveiller les avions japonais qui venaient bombarder l’île. Ils ont fait des dégâts on vous en parlera comme des ouragans. Ces tempêtes viennent chaque année à la saison des pluies donner le plus grand nombre d’éclairs de toute l’Australie.

Photo Internet

On s’est laissé glisser vers le centre de la cité. Il y a des immeubles façon plages bien fréquentées. C’est drôle, le calme qui règne ici. Pour tout dire, on est plutôt emballé. Une ville habitée au milieu de la campagne, tout est propre et bien organisé. Un groupe de personnes est en train de piqueniquer à midi sous les arbres à côté du parlement de l’Etat. Ils ne s’en font pas, c’est d’un naturel qui est vraiment sympa.

Le but du voyage c’était d’aller au Wharf. Un lieu à ne pas manquer suivant la gazette de la localité. C’est nickel c’est le cas de le dire., vous pouvez consommer mais jetez vos cartes de crédit, ici on paye cash. 

Pour le service vous repasserez : une douzaine d’huîtres sur assiette en plastique, des crevettes magnifiques sur un même plat, une bouteille de vin, le verre ne se fait pas... Pour la critique on s’arrêtera là, car c’était très bon. Avouez que pour des français c’est un peu gâché. Je crois qu’il y a un avenir pour la coopération sur le sujet, histoire de permettre à certains chômeurs de chez nous de trouver un projet pour s’expatrier.  Ah ! et quand vous avez fini, comme vous vous êtes servi, vous débarrassez. Les chinois qui mènent l’affaire de l’endroit ont compris ce que productivité veut dire ou je ne m’y connais pas

Internet

Vu la température je me suis dit que la piscine ce serait mieux que le golf… Mais on ne se refait pas. On est allé jeter un œil au Darwin Golf Club à Marrara. Et on jouera lundi matin juste avant les quatre jours de championnat des seniors de l’Etat. On pense y trouver des greens au meilleur de leur santé. On vous en parlera et aussi on suivra les seniors pour savoir comment préparer une équipe pour les recevoir.

Michel Prieu

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