Translate

Singapour : 1 - Découverte



Atterrir à Singapour, c’est avoir fini une grande partie du voyage, mais cette ville m’intéresse bigrement …politiquement. Son mode d’évolution me plait. Depuis deux siècles son évolution surprend. Une économie libérale dans un gouvernement qui ne l’est pas !
L’aéroport est énorme, clair, frais, mais gigantesque. Une plateforme mondiale qui ne s’arrête jamais. Les avions sont alignés au départ comme à l’arrivée. Une fois vos formalités de vol remplies vous êtes son invité, piscine, massage … on va y goûter avant de repartir...
Station impeccable, sécurisée par double fermeture
En sortant nous avions tout prévu pour être plus légers, les gros sacs sont à la consigne. Ici, ce sera train et autobus. Les règles de circulation sont trop rigides. Françoise a choisi le métro pour nous déposer pas loin de la maison. Tout est millimétré. Il y a juste à comprendre comment prendre les billets. En Australie c’était un peu compliqué, ici tout est graphique, on a compris tout de suite.
Tout le monde est connecté ....




Je me demandais où étaient les vélos ...
Il sont là, ils attendent à la station




Nous étions sous abri, tout climatisé, dans la rue c’est un peu moins le pied. Le climat est tropical, pas extrêmement chaud en ce midi mais assez humide, il va falloir s’habituer. Heureusement ma tenue australienne est à portée de main. Contents d’être arrivés, un peu de repos allongés car le lever à trois heures du matin a du mal à passer.







Premier voyage vers City Hall, trouver le bus pour les visites de la ville. 3 jours seront vite passés. En un clin d’œil, c’est fait. Un déjeuner thaï dans les sous-sols de l’immense Suntec. 






Centre de congrès, centre de technologie, mall, gare... Mais tout est bien fléché et des gens en nombre pour vous renseigner. Même à Dubai c’est moins parfait. Tout est propre partout et bien rangé. Les boutiques des grandes marques sont toutes là.



On a déjà remarqué que la France est représentée sur les publicités: Comédie musicale « Les Misérables », hommage à Brel même s’il est belge, dans la pagaille d’aujourd’hui, pour moi, il a double nationalité ! Veolia est là aussi pour le traitement des eaux. Immense problème pour la vie des 5,5 millions de gens d’ici. Les usines d’approvisionnement et de traitement d’eau potable sont stratégiques pour toute les îles de Singapour. 


La touffeur du climat tropical est assez particulière. La chaleur humide est difficile au début. On n’a pas l’habitude d’être dans un hammam toute la journée.
Ce qui est surprenant, c’est qu’il peut pleuvoir tout d’un coup, fortement ,sous forme d’orage. C’est un endroit où la foudre peut tomber plusieurs fois au même endroit : la Cathédrale Saint Andrew's a été refaite 2 fois à cause de cela.




Civilian War Memorial: souvenir des massacres des chinois perpétués par les japonais
Une horloge de verdure
Mais ce climat fait que toute la ville est verte, avec de grands arbres et des jardins. Des parcs un peu partout et aussi une jungle laissée en friche pour entraîner les soldats en cas de conflit. Les constructions de toute la ville sont très diverses. Des immeubles sociaux d’environ 25 étages, des maisons individuelles et les gratteciels du centre des affaires. Pas loin de 500 immeubles sans tous les compter !


Celui qui m'intrigue le plus... on ira voir !!!


La ville est très colorée avec ses différentes communautés. Née Malaise, avec le temps, Singapour est devenue anglaise. Ce besoin des britanniques de tout contrôler à un moment où les hollandais faisaient dans la région beaucoup de commerce et que les français voulaient en croquer aussi. Vous voyez bien que malgré Jeanne d’Arc, la Guerre de Cent Ans ne s’est jamais arrêtée. Nous sommes vers 1800 et elle continue!














Les anglais avaient besoin de bras pour développer, ils ont ouvert l’immigration : chinoise, malaisienne, Indienne… Voilà comment se partage la ville aujourd’hui avec ces trois communautés. Ici, non plus pas de saut métier, les gens de maison sont en augmentation, comme les ingénieurs. Les jeunes ménages travaillent tous les deux. Ils ne prennent plus le temps de faire des enfants.
L’activité du la ville-état est multiple et sans aucune ressource propre. Toutes les matières premières sont importées et transformées. Ce que l’on ne sait plus faire en France : de la valeur ajoutée. Placée comme elle est, elle voit le trafic du monde entier. Son port est immense, deuxième après Shangai, mais elle a aussi des raffineries, des banques et services dont le tourisme bien sûr : 15 millions de personnes ont visité l’an dernier, rapportant 16 milliards de dollars américains.



Bien entendu la ville a subi la crise comme tous les autres pays, mais à peine diagnostiquée, le gouvernement s’est mis au travail pour la juguler et manifestement y a réussi. Quand on voit en ce moment dans le quartier musulman où nous nous trouvons se préparer le mois du Ramadan, cela va être grandiose.







Avec toutes ses communautés, le ciment du pays, imposée à l’école obligatoire, c’est la langue anglaise. Pour le reste tout est privé et c’est vrai qu’en ville tout est coloré et même beaucoup de dames sont décolorées. Des cheveux, on en déjà vu de toutes les couleurs. La politique est stricte et les libertés contrôlées mais même en ville on sent l’efficacité. Pas de tension, de précipitation. Dans les transports pas de bousculade, aux différentes heures de la journée le rythme de vie semble ne pas changer.


 
Nous sommes près d’un grand marché couvert. Les restaurants  proposent toutes les cuisines du monde et sont ouverts devant une immense salle à manger. Ouvert 24h sur 24, vous pouvez y rester ou emporter ce que vous avez commandé. Pas d’alcool dans la zone et fumer y est interdit. Surtout ne pas laisser traîner les mégots. Des toilettes partout, bien entretenues, comme les immeubles même si selon nos informations, ce sont des HLM. Oui, je vous le dis c’est très agréable de voyager dans un pays propre. Je ne savais pas que cela existait. 


 












Nous avons fait ainsi le tour des quartiers, d'abord Little  India.



 Chinatown et les grandes rues avec leurs énormes centres commerciaux. Orchard Road, où vous pouvez dépenser tout l’argent que vous avez, mais aussi Victoria Street . 











Les maisons historiques de l’ère victorienne, et d’après, ont été protégées, mises au patrimoine de l’Humanité. Superbement entretenues.

Museum de Singapour













Nous sommes passés au Palais de l'Estampa, dans la verdure qui tente de l’étouffer. La famille gouvernante est la même depuis le début de l’Indépendance en 1965. Régime parlementaire à la mode anglaise, mais c’est le PAP qui fournit tous les premiers ministres depuis la création du gouvernement. La cité lutte en priorité contre la corruption. Chacun à son poste doit chaque jour prouver son efficacité…

Petite récréation le soir lorsque l’on s’est arrêté. A côté de la maison un restaurant typique avec spécialité : le crabe de Singapour. Heureusement on y était juste à la tombée de la nuit sinon on n’aurait pas mangé, tellement l’endroit est prisé. On a commandé deux tourteaux et du riz cantonnais, de la bière du pays, la Tiger (un clin d’œil pour les golfeurs). Les crabes étaient fameux, même avec les tabliers, on s’en est mis plein les yeux; pour se rincer les doigts, après les avoir léchés, il a fallu réapprovisionner le rince doigts deux fois. Et tout avec le sourire. Des restaurants comme celui-là le patron en a trois. Il ne doit pas faire partie des nouveaux milliardaires qui pullulent ici. Il doit l’être depuis longtemps sans qu’on lui cherche noise. Son restaurant est une bonne idée et sa cuisine de qualité, je trouve très normal qu’il le fasse payer. 



 






























Michel Prieu

Facebook: Michel Prieu


Mail: mich
elgolfpassion@gmail.com

Photos : 
francoise.devillechabrolle@gmail.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire