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Sydney : 1 - Première

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Sydney, c'est une image, une image de premier de l'an, une image de décalage...même pas un préjugé  car quand on voit la célébration du nouvel an on pense qu'ici aussi il fait froid....et ce n'est pas les cas.


On a quitté Chrisrchurch non pas à regret mais plein de l'espoir qu'on la reverra. En arrivant à Sydney il pleuvait , mais très fort, même l'avion a glissé sur la piste. Rapidement tout fut réglé de la Police à la Douane sans être bousculé. Les douaniers une fois de plus contents de voir débarquer des Français.


GPS est très utilisé ;le moyen de se retrouver facilement dans les endroits les mieux cachés. La maison de Gill est à l’orée du Garigal  National park, assez loin de la cité. Plantée au dessus de la rue pour mieux la dominer. Le décalage horaire avec vous a diminué, il est juste de 8 heures...Et le temps à changé, le froid du matin n'est plus aussi vif même avec le soleil caché. Nous sommes là, donc maintenant il va faire beau.






Déballer les affaires et tout ranger des grands sacs, dans la maisonnée de Gill; nous sommes à l'écart dans un petit boudoir. Le petit déjeuner nous l'avons pris devant la porte du super marché. La ville est plutôt grande et nous a un peu surpris hier soir, la circulation est intense..; il faut trouver le moyen de tout visiter sans être perturbé.


On a trouvé le déjeuner super, café-eggs-and-bacon revisité à la mode asiatique, en sandwich vite préparé et dans la foulée on a fait les courses servi par des personnels tous venus d'ailleurs, de Chine et de Corée ou encore du Vietnam ou de l'Inde pas si éloignée. A Chatswood pas facile de demander son chemin à 10 heures du matin ceux qui déambulaient comme nous ne parlaient pas anglais. Le transport à Sydney, on le sent c'est une corvée encore plus que ce que l'on connaît.

Le temps de tout mettre en ordre ce fut vite fait, d'autant que l'on a vu que le jour est décalé. Le soleil se lève à 6 h mais à 18 heures, il s'est déjà couché. Alors un peu avant midi déçus de nos recherches pour trouver le chemin de la ville en transport en commun nous avons pris la voiture pour aller à l'endroit de Sydney où tout à commencé: près du port, au vieux quartier du Rocks.

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Avant d'y entrer, ce que l'on sait: la ville est une métropole au sens moderne du terme mais depuis assez longtemps. Presque 5 millions d'habitants sur 12300 Km2. Le capitaine Cook est arrivé ici en 1770 à Botany Bay et fondant Port Jackson. A son arrivée, les Aborigènes, habitent l'endroit depuis des millénaires.



Quelques années plus tard, en 1788, le Capitaine Philipp débarque à son tour  pour créer une colonie pénitentiaire. C'est à Sydney Cove qu'il débarquera oubliant les consignes de Cook et port Jackson.

Sydney et un symbole , on ne peut la manquer, au moins trois jours pour en faire le tour. C'est le coeur économique de l'Australie que veulent imiter Melbourne et Brisbane. La lutte est engagée. Sydney est le principal centre financier de l'Océanie. Vous l'auriez oublié, qu'à peine arrivé les gratte ciels vous le rappelleraient.

Ce qui frappe d'entrée, c'est de constater que l'espace a permis de conserver les anciens bâtiments historiques, de les réaménager alors que les nouveaux poussaient à côté. Les architectes ont dû bien s'amuser.


Descendre Harrington Street est déjà un régal pour les yeux de voir les anciens entrepôts transformés en autant de boutiques et de restaurants tout autour du quartier. 


Ici aussi on a « traboulé » **. Pour commencer on a enfilé les petites rues; sous un porche on a été séduit par Phillip's Foote et son brodequin troué. Je ne sais s'il aime le foot, mais en tout cas il sait se démarquer. Il a fait un petit pont à son chef cuisinier et une passe en une deux avec ses clients qui ainsi sont les mieux servis du monde. Chacun fait cuire la viande qu'il a choisie sur le barbecue à l'entrée. Pour boire vous allez au bar d'à côté.
Bravo Philipp, c'est le coup du chapeau. 

























La surprise passée nous avons regardé l'étonnement des gens. Pas mal de français plus jeunes avec des enfants très souvent. La conversation ne s'est pas engagée; on sait qu'en France dès qu'on est un peu âgé, on n'est plus regardé.  

On a repris la descente douce vers le bassin du port pour voir le ballet des ferries qui croisent sans arrêt. Mais à peine arrivé sur le quai pas moyen d'avoir de voir autre chose: le regard est aimanté vers le symbole connu du monde tout entier. Les coquilles blanches sont là et l'Opéra aussi. Et il faut vous le dire, instant très émouvant. 



C'était un grand moment. Mine de rien c'est un bâtiment des plus intéressant du XXème siècle. Même si une fois de plus, pour raisons politiques, il n'a pas terminé le chantier, que Jorn Utzon son architecte soit encore remercié. C'est sur de tels projets que les idées avancent durant les temps modernes comme dans l'antiquité. Des pays sont morts de l'avoir oublié. Avoir chaque jour un projet pour vivre sa journée permet à coup sûr de garder la santé et une bonne part de sa gaité.


Les nuages ont joué avec son éclairage, pour aujourd'hui, on en est resté là. Quand on ira plus près, on vous en parlera. Comme quoi même sur le port de Sydney, il y a des images... d'Epinal. Pour mieux le regarder, trouver le meilleur angle et le bon éclairage, on a passé en revue toute la jetée. Cela nous a conduit sous Harbour Bridge qui enjambe Port Jackson, la baie de Sydney; monstre de béton et d'acier une idée du génie des hommes, à ne pas en douter. 
Pourquoi vous en parler? Impossible de ne pas penser aux travaux d'Eiffel, mais surtout parce que le projet même un peu maquillé sous les ordres de Bradfield, le chef de projet, le dessin est celui d'un français: le gadzarts Georges Imbaut. 



La perspective du pont associé à celle de l'opéra représente Sydney et l'Australie entière. 6ème plus long pont du monde, il devient le premier quand il faut circuler. C'est le premier en largeur, 6 voies pour les voitures deux pour les trains et celle des piétons: 38,8 m de large et des arches à 134m au-dessus de l'eau. Hier on ne l'a pas vu on passait dans le tunnel qui passe en dessous, sous l'eau de la baie....















Ravis d'avoir flâné au milieu des couples de mariés (les filles étaient jolies, les gars pas très délurés), on est passé au souk organisé dans le quartier. Il y a de tout montrant chez les artisans une grande patience. Un seul stand pour les aborigènes, avec des boomerangs. Je vais en rapporter mais je les voudrais authentiques, fabriqués sur le sol Australien et non pas à Pékin... 


















Dès que vous êtes dans un coin fréquenté, pas moyen d'éviter un pub irlandais. Il était donc là au bord de la chaussée et bigrement animé. Mercantile Café était bondé et un jazz band chantait. On aurait pu rester mais pour approcher du bar, il fallait jouer des coudes...Alors on est rentré, enchantés de notre première virée au coeur de Sydney où, on l'a vérifié, tout à commencé. 





En remontant la rue, vers Harrington Street il était plus facile de comparer la nouvelle et l'ancienne cité. Clock Tower au milieu paraît un peu dépassée et semble s'ennuyer.

 




















Michel Prieu

Facebook: Michel Prieu

Mail: michelgolfpassion@gmail.com


Photos : francoise.devillechabrolle@gmail.com

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