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Singapour : 4 - Voyage de Retour






Nous sommes rentrés trempés même si l’on a peu marché en venant du métro. Le climat tropical est excellent pour tenir la ligne. L’orage va éclater mais on sera à l’abri, le temps de tout ranger et de se mettre en tenue de voyageur. On a décidé de visiter l’aéroport de Singapour qui a gagné l’an dernier la palme de meilleur aéroport du monde par ses clients.




On a voulu prendre le métro, c’était l’heure de pointe de la soirée. A chaque porte tout est discipliné, flèche verte pour la sortie. Flèches rouges sur le côté. Si deux personnes descendent deux personnes montent et les autres attendent la prochaine rame… deux minutes après. C’est d’un confort, vous ne pouvez pas savoir. Quand on voit le métro à Paris ou la rue au Maroc, à Marrakech en particulier, ne vous étonnez pas si de temps en temps on a envie d’ailleurs !


Arrivés à Changi Airport nous étions frais, la pluie avait descendu la température de plusieurs degrés. Le temps de trouver les bagages à la consigne où on les avait laissés, d’arranger mon sac qui a beaucoup souffert et l’on était prêts pour le check in. En avance bien sûr, mais pour explorer les halls mieux vaut être bien chaussé.



Grand seigneur chez Emirates, une fois le billet pris, vous êtes un client. On vous reconnaît, on sait vous flatter. Vous ne touchez plus à vos bagages, on vous les enlève des mains, le sourire en prime. Françoise voulait aller à la piscine. Manqué, elle était fermée au sommet du Crowne Plaza. 


photo internet


C’est vrai, il était 21 heures et l’avion était prévu à minuit passé. Je n’y ai pas perdu, j’ai échangé contre un match de rugby du Premier Ship anglais de très bonne qualité. Nous l'avons associé à des springs rolls pour remplacer les huîtres qui étaient commandées. On a beau être le premier, on a des ratés.














Après cela on s’est dirigé vers le départ pour vous parler du pays. En chemin on a pu voir le super marché, et surprise une animation sur l'Australie .









On a pris le temps de se faire masser les pieds et de discuter avec une équipe de Sri-lankais. On a sympathisé…Une ouverture pour un prochain voyage à n’en pas douter. On gardera le contact avec Jagath et ses joueurs de cricket. Peut-être que lui voudra expliquer les règles du jeu quand on ira les voir jouer.L’heure était venue de prendre l’avion et quel avion !  Le plus lourd et le plus confortable du ciel, sorti du génie Français et Européen, le A380. Merveille de machine dans laquelle vous avez l’impression d’être dans votre salon. Plus de 600 passagers sans vous gêner. 

Des hôtesses charmantes, un steward marrant et le voyage s’est bien passé. Deux films y ont suffi avec un petit somme pour arriver ce matin à Dubaï et tout ce que l’on y connaît. Pour mesurer des différences entre le premier et le second. Car sur la liste des clients, Dubaï est second. Je n’ai jamais aimé être second, je comprends pourquoi, je mesure immédiatement les progrès à faire pour être de nouveau le premier. Et ici a vrai dire il y a du boulot, des tas de détails à régler. Alors quand vous arrivez à CDG vous pouvez carrément être irrités. Bon on s’arrête à Lyon, franchement on est gâté. Car c’est vrai qu’en plus du Petit Prince et de sa philosophie, Saint Exupéry a des tas de qualités que Paris n’a pas. Je ne suis pas chauvin, je ne suis pas de là, mais j’ai vécu maintenant assez longtemps aux deux endroits pour jouer avec les détails.



Ce matin a passé tranquillement avant de se frayer un chemin vers un peu de nostalgie. Nous avons déjeuné au Jack Daniels Bar and Grill. En se disant que la musique blues et country des années 70 nous convenait. Mais aussi que ce voyage par sa diversité était encore plus beau que celui des Etats Unis qui nous avait tant appris.



Le voyage à repris sans encombre. L’avion n’était pas plein. Coup de chapeau encore à Emirates pour le service à bord. On s’est installé confortablement pour regarder les films, c’est devenu une tradition. Le voyage passe plus vite. Petite remarque technique, force est de constater que voyager sur  un Boeing, c’est moins bien que sur un Airbus. Avec le tour de la terre en 4 mois on a des données pour juger.


A l’arrivée ? Une impression bizarre, heureusement René était là, fidèle de nos départs et de nos arrivées. Avec ce Grand, sportif actif, on s'est connu en 1964. J’espère que pour tous ceux que nous avons connus cela durera aussi longtemps. La possibilité de voyager encore pour aller les voir.
Ce voyage n’aurait pas été si riche sans les conseils des hôtes qui nous ont reçus. Leurs conseils sur place et leur gentillesse pour nous accompagner. On ne peut fermer ses images et ses lignes sans une pensée spéciale pour Cat et Ray à Brisbane. La plus jeune des filles de Cat n’est pas rentrée de son rêve ultime sur le mont Everest. Cat, nous sommes loin, mais de tout notre coeur nous compatissons à toute votre peine. 



Ce périple a été aussi nourri de toutes nos rencontres. On en revient chargé du sentiment que la France a sa place dans le concert du monde. Un peu plus tard on vous dira ce qui  attire notre attention quand on découvre l’ailleurs avec un peu plus de profondeur.

Vu de France, les autres semblent avoir tous les atouts, or ce n’est pas le cas. Et nous connement on se bat entre nous et on marque le pas. Le monde est ouvert et il attend de nous des choses qu’on lui a déjà montrées. Les autres pays s’en sont servi pour grandir et nous dépasser. Si au lieu de penser à leur pré carré, les politiques voulaient bien se mettre au service de la Nation, si nous individuellement on prenait nos responsabilités, un projet pourrait naître afin que de nouveau on soit respectés dans le monde entier.
Le voyage est fini, vous êtes si nombreux à nous avoir suivi et encouragé que cela en est presque incroyable. Merci à tous ceux qui nous ont laissé des messages et pardon à ceux qui n’ont pas toujours eu à temps le dernier jet  à l'heure où ils l'attendaient. Merci de vous être manifesté...
Voilà le carnet de voyage est terminé...encore merci de nous avoir accompagnés. Nous en revenons un peu bouleversés. On y a trouvé ce que l'on était parti chercher. Pour en tirer l'essence, il faut un peu de temps, alors Australie, Nouvelle Zélande, ce n'est qu'un au revoir...



Michel Prieu


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