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Singapour : 2 - Bayfront



Singapour vous l’avez compris est à plusieurs vitesses. Après le crabe de la veille nous avons dîné au marché. Bonne cuisine. Nous faisons toujours attention à ce que nous mangeons. Le plus souvent ce sont des poissons ou des crustacés qui sont mis en avant par les cuisiniers asiatiques. Pour 17 dollars, boisson sans alcool comprise (environ 12 euros), c’était un peu épicé. Encore une fois, on a apprécié la gentillesse des commerçants du quartier.

                                                                                     
Ce matin le programme devait nous amener à la Marina et a Sentosa. Une fois de plus nous sommes logés superbement, une belle chambre dans un grand bâtiment au milieu de la verdure. Et avant de partir nous avons traîné pour envoyer nos courriers. La vie est sympa, tout commence à partir de 10 heures du matin.






En sortant, on a senti que le temps était chagrin, un peu plus chaud et plus lourd que les jours précédents. Cela sentait la pluie. Elle nous était prévue souvent depuis le début du voyage et n’est presque jamais tombée. Alors on ne s’est pas encombré d’un parapluie. C’est bien d’y avoir pensé mais surtout d’être à l’abri au moment où l’orage est tombé. Ne changez pas d’ordinateur les photos sont bien prises mais avec l’ondée qui dégringolait du ciel, Françoise a dû composer.


Avant de prendre le train, on s’est arrêté pour petit déjeuner. Un café malais nous tendait les bras, en fait il était en travers de nos pas. C’est surprenant de voir les yeux des gens à qui l’on s’adresse, car c’est vrai qu’en se promenant, on ne rencontre pas beaucoup de « blancs ». Le cuisiner faisait des crêpes garnies avec une dextérité digne du Cirque du Soleil. Les clients arrivaient sans discontinuer. Orange pressée avec appréhension, suite au mauvais traitement reçu un jour à Marrakech, crêpe avec oignons et œuf, un verre de thé. Les gens, presque tous ouvriers étaient intrigués de nous voir déguster leur plat un peu épicé. Un est venu nous demander d’où on était, donc on a discuté…
















Hier je vous disais que la pression sur la ville ne se sentait pas. L’équilibre que l’on ressent vient du fait que tout le monde l’a. C’est très réjouissant pour le passant de rentrer dans un magasin et d’être reçu avec un sourire, de croiser dans la rue des gens qui vous disent bonjour. La pression à l’entrée du métro, on a vu ce que c’était. Pas de presse pour rentrer dans les wagons bondés. Les gens attendent et sont bien rangés. Ils savent qu’une autre rame sera là dans moins d’une minute. En plus de toutes les travées il y a un agent assermenté qui vous guide sans vous embêter.

















Nous étions en avance alors tranquillement on a pris le car après un arrêt café au Starbuck enterré. Le temps de rigoler avec les employées avant la ruée. On avait commandé un "medium". si l’on avait pris un entier on y serait encore. Notez bien pour la vitesse de la cité : hier soir 3 plats copieux et 2 canettes de soda, pour 17 dollars et ce matin à City Hall, 2 muffins réchauffés et 2 cafés pour un dollar de plus. 

Même ce matin dans les couloirs on a repéré la différence entre les communautés. Trois dominent la ville et chaque religion est bien marquée même dans les uniformes. Les musulmanes en grande majorité portent le foulard. Très peu la burka. On a en seulement rencontré deux. Les temples et les mosquées sont bien signalées au sein des quartiers et dans tous les lieux publics. Le gouvernement encourage la pratique selon les pensées de chacun. 


Sur l’ensemble de la population les chinois sont bouddhistes, chrétiens et taoïstes. Les malais musulmans en majorité. Quant aux indiens, hindouistes, chrétiens et musulmans. C’est assez compliqué mais bien marqué. J’ai plaisir à redire que pour tenir tous ses liens disparates, l’école est obligatoire et la langue anglaise est le ciment de tout cela. Quand on s’adresse à quelqu’un il n’est même pas surpris qu’on l’aborde en anglais. 
Depuis 2013, le taux de chômage varie entre 1, 8 et 2% mais le gouvernement est actif pour développer des projets en plus de ceux des investisseurs. Chacun semble travailler dans le même sens. Cela se sent dans tous les quartiers. Peu de choses semblent laissées au hasard surtout quand on voit les bateaux qui attendent pour entrer au port. Ils sont plus serrés que les voiliers dans une marina. La machine tourne, le PIB est prévu en hausse entre 2,5-2,9 malgré toutes les difficultés du marché, dont la baisse des prix du pétrole et le ralentissement de l’économie internationale.


Futur aéroport photo internet

Des projets fleurissent un peu partout, l’aéroport continue de s’agrandir, des gratte-ciels sont encore en construction. Les travaux sont faits pour gagner encore sur la mer. Déjà +25 % de fait. 









Nous sommes montés sur l’hôtel à 3 pieds qui domine la marina. 



A peine arrivés l’orage est tombé. Voyez comme cela fait.














Vue d’en haut on prend mieux conscience de la ville. Ses différents quartiers, la manière dont ils sont étalés. On voit mieux aussi les buildings d’habitation. Leur bon état, leur construction sérieuse et réparties sur toute la périphérie. 



Les allées souterraines mènent à divers salons ou commerces
d’un luxe extraordinaire comme déjà vu à Dubaï mais moins flamboyant, plus en accord avec le travail du pays. Ici, on sent que tout le monde a de l’argent. Les restaurants sont multiples et variés pour tous les niveaux de la société et ils fonctionnent, le nombre des clients est important.









Pour rentrer au casino, il faut montrer sa carte d’identité et y être autorisé. Si vous êtes étranger moins de difficulté. Avant d’y entrer, une série impressionnante de machines à sous : les ATM, celle des banquiers. Les gens y font la queue avant de rentrer les dépenser.
En regardant du côté de la marina, vous aurez remarqué le stade, il est sur l’eau avec des tribunes d’un seul côté. Si l’arbitre est contesté, il peut essayer de se sauver à la nage.

Sur le toit de l’hôtel, il y a une piscine très occupée juste avant l’orage. Les baigneurs ne sont pas sortis, l’eau qui tombe est aussi chaude que celle de la piscine.
En déambulant parmi les élucubrations des architectes, en sous-sol, il y a un canal avec des barques pour évoquer Venise et ses gondoliers. Il voisine avec les restaurants de grand luxe et les boutiques des plus grandes marques de la mode et de la joaillerie. C’est assez impressionnant, à des années lumières de l’Europe telle que je la connais.










Comme il ne pleuvait plus nous sommes partis au jardin, les ouvriers étaient au travail pour réparer les petits débordements dus à l’orage.








Et au détour du chemin on a rencontré Quentin. Il est marrant lui aussi. Etudes scientifiques puis il en a eu assez et a fait un Bts de …jardinier-paysagiste. Il a commencé à travailler puis s’est dit que ce serait bien de voyager. Il est parti en Indonésie, nous l’avons trouvé là en transit. Nous avons discuté un moment. On l’a conforté dans ses sentiments comme ses autres camarades rencontrés au cours du voyage. On sort chaque fois épaté de la qualité de notre jeunesse et de voir que nos ministres ne font rien pour s’en occuper et mieux les considérer.
Il est plein d’idées et a des projets. Après son voyage, il rentrera en France et sait quoi y faire en aimant son métier. Pour lui on est enchanté.
Nous avons continué notre bonhomme de chemin tout au tour du jardin. Un havre de paix entre le port et la cité.





Michel Prieu

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Photos : 
francoise.devillechabrolle@gmail.com

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