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Darwin: 5 - Golf



C’est encore la nuit, mais l’heure a sonné, ce matin c’est golf. Au Darwin Golf club, départ 7 heures. Une heure pareille pour être sûr de ne pas être gênés dans notre sport du matin. 






Sur la route , le soleil jette çà et là ses premiers rayons séparés comme le ferai un phare sur ses rochers. A peine arrivés le sourire de notre hôtesse a fini de nous réveiller. Charmante et dynamique notre demoiselle pour ce petit matin plein de rosée! Le golf est en effet tout blanc et il doit faire 28°. Nous aurions dû prendre une serviette éponge. en plus de notre attirail.
Arrivés sur le tee de départ,  nous ne sommes pas les premiers. Le temps de saluer, pour un grand bonjour en retour; un premier Monsieur a joué, on va admirer le second. A le voir se positionner, je me demande vraiment où la balle va aller. Il est assis dans un fauteuil avec les pieds sur la table, je plaisante à peine. Mais le coup est parti et par un jeu de main dont il a le secret, la balle est au milieu du fairway. Pas à dire aux pros de l'académie, mais il y a des joueurs adroits.







Une fois partis, sur le second coup voilà qu’un intrus véhiculé se rajoute sans vergogne à ses deux amis. Le temps d’assurer le par, on leur saute dessus pour prendre la main et continuer notre chemin.













Nous sommes devant et l’on peut regarder un peu mieux le parcours. Un vrai de championnat, 6064m avec cette humidité c’est une vraie odyssée.  Pas très large, le fairway serpente entre les arbres auprès des maisons. Les pièges comme chaque fois sont placés de telle sorte que l’on peut penser que l’architecte l’a fait exprès. Ces gens-là ont une drôle de mentalité. Dire que Tiger Woods s’est mis à dessiner…Il a dû changer. 




Penser que Philippe a travaillé si souvent avec Jack Nicklaus et m’en dire du bien, je ne comprends pas…Enfin, je fais semblant parce que je n’ai que la moitié de mes outils. Et le diable de parcours de ce matin demande à être bien décidé car c’est un challenge. Quand il sera apprêté mercredi les joueurs du championnat vont en baver. Je viendrai voir cela de plus près.


Les arbres sont magnifiques et en dessous, le kikuyu pète la santé pour éviter de manger rapidement votre handicap, mieux vaut ne pas y aller.



Quand vous avez réglé cela, il faudra faire attention où placer la balle; quelques bunkers sont  judicieusement  placés  pour  orienter  votre  jeu. Ah ! il y a des  fossés  aussi ,  pas méchants mais suffisants pour freiner votre balle. Vous voyez il est un peu compliqué. Un vrai parcours de championnat.
Tout le monde à son petit seau de sable pour réparer les divots...
Pas beaucoup de marcheurs ici.






















Terrasse du club house bien fleurie, vraiment un beau club !




Le championnat, nous y sommes allés. D’abord ce fut le Trophée Foursome, deux tours en Stroke Play. Les parties ? Mélangées, je veux dire un joueur expérimenté et un jeune joueur. C’est comme si je disais un pour la précision et l’autre pour la longueur. La gagne se joue à -3, pas mal, n’est-ce pas ?




Pour le championnat individuel, c’est assez compliqué. Plusieurs catégories A, B, C. Les A, c’est le haut du panier. Les joueurs viennent de toute l’Australie. Les meilleurs partent en dernier comme de bien entendu. Quatre jeunes vont se disputer la gagne. Après 3 tours, Murdoch solide gaillard de 2 mètres est -9. Wools-Cobb est -7, Mee à -4 et Coleborn-4.  Entre la 9ème  et 12ème place un petit jeune est au départ, il n’a pas 14 ans (hcp 3.8).
En fait la partie va vite de décanter, Murdoch ne joue pas bien et perd des points. Wools-Cobb après un birdie au premier va voir venir tout en jouant bien. 
Précis sur le fairway et régulier à l’approche, 3 birdies pour un boggey à l’aller; au 9, il est devant de deux coups.

Pour tuer la partie il aligne trois birdies au retour l’affaire est pliée. Beau joueur -12 comme à la télé. Les autres sont à 5 coups.


Coleborn termine un peu difficilement mais à -1 et Mee s’est égaré trop souvent. Championnat de bon niveau surtout par un temps de chaleur qui hésite entre l’orage et la touffeur.
Il y avait du monde pour suivre la partie, les joueurs ont été applaudis. Ils nous ont donné une belle image du golf et de ses avatars.



Le dimanche c’est le jour des petits. Aussi les plaines de jeu sont remplies de plein d’animations. 

On s’est arrêté un moment pour regarder les petits footeux, pendant que leur équipe nationale, défiait l’Angleterre qui se chauffe pour L’Euro. Celui ci va donner du fil à retordre à quelques français. Pas aux joueurs de Deschamps, ils sont prêts, mais aux policiers pour la sécurité.


 

















Les petits (de vraies miniatures) se démenaient sur leurs terrains par groupe d’âge alors que les parents faisaient tout pour préparer le piquenique et les oranges de la mi-temps. 
 














Un temps réjouissant comme on le voit dans tous les pays, indispensable de passer par là pour devenir grand.

Michel Prieu


Facebook: Michel Prieu

Mail: mich
elgolfpassion@gmail.com


Photos : 
francoise.devillechabrolle@gmail.com



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