Quatre jours que nous sommes à Sydney, nous l'avons parcourue mais elle ne se livre pas. A la fois regroupée et immense, elle a un coeur qui est à Rocks, mais ce n'est pas que ça. On sent son volume et on ne la définit pas. Je crois que le vrai secret, c'est de la vivre à pied.
Françoise a eu l'idée de prévoir d'aller au Zoo de Tangaro. En fait, juste pour prendre le ferry et traverser la baie. C'est un premier pas pour mieux comprendre Sydney. Prendre le ferry change la vie, c'est mieux que le métro. Une fois sur l'eau les perspectives changent; que ce soit l'Opéra, Harbour Bridge ou les gratte ciels, tout prend du relief.
Le ballet des ferries est incessant parce qu'il donne la vie à la baie mais parce que les bateaux vont chercher les gens chez eux pour les ramener tout près du centre de Sydney. S'ils prenaient leur voiture le trajet serait fastidieux et bien long. Le bateau donne le temps de rêver un peu le matin et le soir à tous ceux qui viennent travailler au coeur de la cité.
L'eau est partout présente et chaque baie à des activités qui vous invitent à y passer. Aucune n'est semblable, elles se comportent comme si elles étaient classées.
Pour l'interieur de la ville cela semble pareil. Le coeur de Sydney se cache et il faut aller le chercher. Vous l'avais compris ce n'est pas demain qu'on va le trouver. Mais on va y marcher...demain on va commencer.
Aujourd'hui au zoo on retiendra "The View", le restaurant est si bien placé qu'il donne les meilleures photos de la baie. La cuisine y est très fine et l'ambiance sympa. Le patron était encore tout émerveillé d'avoir visité Paris au mois de février. Comme nous ici , il a envie d'y retourner.
Le zoo est bati sur la colline en face de l'Opéra. Ce qui nous intéresse est la faune australienne car on la voit partout, même dans la rue en plus des parcs et des golfs comme vous le savez déjà. Mais il présente bien des espèces des autres continents...
Après avoir vu les iguanes venir discuter au golf, je suis Intéressé de les retrouver. 
La partie des insectes est intéressante, on ne les voit pas souvent, pas plus que les serpents dont on se méfie tant.
Beaucoup d'animation près des tortues terrestres. La tortue au long cou intéresse les enfants. Une autre espèce à la carapace boursoufflée jouent à saute mouton. On les diraient sculptées; elles ont une dynamique pas souvent observée. En passant, une pièce laissée pour tenter de sauver le Diable de Tasmanie dont l'espèce est menacée...
On a vu les les girafes, les lémuriens et le dragon de Komodo. lui non plus n'est pas bien, il a du mal a perpétuer son espèce.
Pas comme l'ornithorynque qui a trouvé le moyen de se reproduire en captivité.
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| Sympa le mec..... |
Le show des otaries est le clou de la journée
Ce qui est amusant c'est tout de même le sens pédagogique accompli de son organisation. Animaux de ferme sont là pour les petits citadins et même des conseils pour les animaux de compagnie.
En une seule leçon les enfants peuvent en venant ici avoir des lueurs de tout le monde animal. Chacun un est occupé à sa façon mais il a aussi une mission. Ramener à l'école un bout d'information pour le partager avec toute sa classe. Nous en avons compté 5 différentes, les uniformes permettent facilement de repérer les groupes des tous petits jusqu'aux plus grands. Les plus âgés venaient d'une high school en prenant des notes comme les plus petits. C'est très réconfortant.
Le parcours didactique comprend même un endroit où ils peuvent se défouler comme pendant la récré. Ils ne s'en privent mais l'on sent bien que c'est organisé, c'est le seul endroit où les professeurs sont là.
En revenant au port un joueur de didgeridoo rappelle qu'au tout début de la cité, ce sont les aborigènes qui habitaient là. Ils n'y sont plus ou on ne les voit pas...Je vous dirai pourquoi. On a retardé le moment de vous en parler car je crois que c'est douloureux dans la vie des australiens contrairement à celle des Néozélandais.Martine, on a trouvé une poule de luxe au zoo.... elle est à toi ?
Michel Prieu
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