Beau voyage en Australie et Nouvelle Zélande: BRISBANE : 1

En venant d’Uluru, l’arrivée sur la Côte Est est un peu perturbée. Je dois prendre un moment pour corriger correctement le prochain manuscrit. Au calme de la nouvelle maison sous les arbres au sommet de la colline, de quoi apprécier mon nouveau bureau.

L’emploi du temps est un peu changé mais chaque jour on aime bouger un peu, alors Françoise a revu nos virées, tout en se disant qu’un peu de repos ne ferait pas de mal.

Quand on regarde Brisbane on ne sait pas comment la prendre. Brisbane River a donné son nom à la ville en retrait de la côte. Le mieux pour comprendre était de la survoler. Françoise à notre arrivée avait constaté que toute la partie ouest était industrielle, ce n'est plus un lieu privilégié pour des retraités. On ne va pas y aller!

Sur cette photo internet, on voit bien les circonvolutions de la Brisbane au coeur de la ville.

En venant de l’aéroport on voyait les gratte ciels plutôt concentrés. Mais pas moyen de savoir comment la Brisbane arrosait la ville. Pour les touristes du monde entier, asiatiques en particulier, la Nature s’est déboutonnée. Elle a construit un mont pour tout voir d’un trait. Nous y sommes allés, c’est bien organisé on peut tout visionner. Pour les photographes les plus exigeants plusieurs plateaux peuvent les accueillir pour ne manquer aucun cliché de jour comme de nuit.

Comme toujours les banlieues sont très étendues.

Du Mount Coot-Tha vous pouvez tout comprendre. La côte est éloignée mais la ville à vos pieds est enlacée par la rivière qui coule doucement comme si elle hésitait encore à se jeter dans l’Océan.

La ville a bien changé depuis 1835, et les grues sont toujours en activité.

La ville est en deux parties. Dans la plaine des maisons et des buildings au centre de la cité. Effectivement ces derniers sont concentrés au centre des affaires formant comme un bouquet.

Tout autour, le long des quais de la verdure a n’en plus finir. La ville paraît toute verte comme pour protéger les promeneurs et les sportifs qui selon la réputation des lieux ne doivent pas manquer.

Après avoir pris sous tous les angles l’ensemble de la contrée, compté les lacets que faisaient la rivière, le mieux était de déjeuner sur la terrasse d’à côté, histoire de voir la lumière changer.

Vous savez que dans notre voyage nous avons toujours la chance avec nous, ici c’est encore vrai. Le bistro est sympa mais nous avons préféré le restaurant. Pas souvent en Australie de rentrer dans un établissement cossu, même si les australiens aiment bien manger. Discuter à table ce n’est pas très apprécié. D’ailleurs dès qu’un plat est terminé, on vient vous l’enlever afin sans doute de dire à votre voisin de se dépêcher.

La carte est somptueuse pour le menu comme pour les vins. Jetant un œil sur les prix, le patron doit savoir qu’il est tout seul sur le piton… Le temps est doux, le soleil au rendez-vous pour faire Bretagne ou Agadir, on a choisi des huîtres en entrée et du saumon pour finir.

Pour prendre la commande celle qui est venue est bien des chez nous. Marjolaine est comme la chanson, même en automne elle est très jolie. Son sourire lui va à ravir. Heureusement elle partait en voyage de noces sinon on y serait encore. Vous ne pouvez pas savoir ce que l’on s’est dit en si peu de temps. C’est fou le plaisir de trouver des gens qui parlent comme vous, un moment délassant.

Marjolaine a fait droit, lui géomètre et sont de Bastia. Sans avenir précis chez eux ils sont partis et font leur vie à Brisbane. Le temps de nous dire qu’ils voient peu de français passer par ici. Ils ont fait leur trou et paraissent ravis, avec l’amour en plus ils sont partis pour quelques jours dont ils rêvent depuis longtemps : Tahiti !

Pour moi des huitres sans leur eau, c'est pas des huîtres !!!

Ce qui nous fut servi était remarquable. Françoise n’a pas aimé les huîtres même avec les coquilles, le saumon frais nous a régalé. Nous serons obligés de revenir pour le coucher de soleil.

Grande maison

Retour à la maison pour travailler à mes corrections. Le temps de discuter un peu avec Ray qui profite de l’absence de Cat pour organiser toute la maisonnée. Mamie est allée pouponner chez sa fille qui dans ses activités est trop occupée. Grand-mère, c’est un joli métier mais parfois il ne faut pas en abuser.