Dubaï
Le départ est pour Dubaï, la liaison
avec la Capitale des Gaules est maintenant bien établie. Il faut dire que le nombre des
touristes Français qui vont vers Dubaï est en constante augmentation. C'est
vrai, cet Émirat intrigue, l'occasion était trop belle. Je connais peu de
chose des Émirats Arabes Unis, sauf qu'ils se sont fédérés en 1971...Abu Dhabi
est le plus vaste des 7 émirats.
Il occupe 88% de la superficie et la ville d'Abu Dhabi est aussi le siège du gouvernement et de l'administration centrale.
Dubaï est aujourd'hui la ville la plus importante des EAU.

Partis en cours de soirée, notre cigare volant est un
Boeing 777/300, confortable et solide sous les turbulences, arrivée à 5 heures
locales, pas moyen de dormir mais pas possible de voir le trajet. Le temps
d'apprécier la beauté et la courtoisie des hôtesses pour un service sobre mais
efficace. Justement notre hôte Kitty fait partie de cette confrérie de rêve
de beaucoup de clients, son mari Sakhr, est lui, pilote....Pas sur la même ligne. Ils ont eu
le temps de faire une petite Jasmin
qui est jolie comme un cœur. Une fois débarqué, la tête un peu dans le potage, il a fallu
trouver la voiture.
Formalités
de police et de douane rondement menées, ils ont l'habitude des touristes et
des hommes d'affaires. Un peu de cash pour un change net de 3,67. Ils n'ont pas
peur des gros billets, j'en ai deux de 500 dirhams....ainsi, la liasse n'est pas épaisse.

Un
café tout de même pour goûter au pays. Un peu amer et pas donné le Costa. Je ne
sais pas s'il est lien avec la compagnie des cruisers. Côté prix, le ton est donné...Le hub est énorme et
assez dispersé, navette spéciale pour trouver la voiture. Le bureau ne ferme
jamais. Les équipes se succèdent pour assurer le service de location. Il semble
que l'on travaille beaucoup et longtemps ici...
Les
Emiratis sont reconnaissables , ils ont seuls le droit de porter l'habit
traditionnel. Comme au Maroc les dames ne sont pas toutes voilées mais la symphonie
de couleurs est bien moins grande. Les bédouins semblent s'en tenir aux
couleurs blanc et noir. Nous avons pris un GPS avec la location, cher et pas
commode...Malgré les explications de Kitty nous avons eu beaucoup de mal à
trouver notre chemin. La tête toujours dans le sac, j'ai eu du mal à me mettre en mode anglais. C'est marrant, il
me faut faire un effort pour m'y mettre alors qu'en espagnol c'est instantané.
Vous voyez que le foot a du bon pour apprendre une langue!

À vrai
dire dès la sortie de l'aéroport ont est sur une autoroute au milieu du désert. Du sable partout , même sur la chaussée. le temps est clair, pas de nuage ,
l'air est comme à Agadir, doux et un peu salé. Il semble qu'il ait plu récemment.
Radio guidage intense pour trouver "The Villa". Kitty nous y attend,
avec le temps que l'on a mis, elle a failli manquer son avion du lendemain! Même
si on paraît à l'aise en partant , nous avons sans doute un peu de crainte et
le premier jour tout ne se passe pas bien, vous connaissez cela sans doute,
n'est-ce-pas!
Toujours est-il que nous avons fait récupération. C'était nécessaire: 36 heures sans dormir j'avais besoin de fermer les yeux, Françoise aussi. La villa qui nous attendait est superbe, Kitty, jolie, joviale et chaleureuse. Café d'accueil et visite de nos pénates...et tous les conseils pour bien vivre nos 3 jours d'escale....

La
résidence: énorme, class et ... posée en plein désert.
Le jardinier doit aussi
être greenkeeper car pas une herbe ne dépasse. La pelouse est mieux taillée que
les derniers fairways que nous avons vus.

Un supermarché est présent sur la
résidence, une première visite s'impose pour le petit déjeuner de demain. Le
temps de nous restaurer un peu chez l'italien de tradition, pour la spécialité
du cru: crevettes et pâtes avec et sans gluten. les résidents sont très en avance sur les
problèmes alimentaires semble-t-il. Ce sera confirmé au super marché! En fait, c'est comme si nous étions en pays de connaissance, les étals sont comme en
Californie et les fruits et légumes viennent tout droit de là-bas! Même
présentation et tout et tout. Vraiment, le monde est petit...
Réveil
avec le jour, nous avions perdu l'habitude. Petit déjeuner comme chez nous et
en avant pour faire les touristes. Nous n'avons que deux jours pour voir
quelque chose. Rien de mieux que le bus touristique pour trier afin de cibler
l'essentiel du lendemain.
Depuis quelques années, en suivant le Dubaï Desert
Classic de golf, j'avais vu quelques images mais là nous venons de prendre ne
grande claque dans le dos: Dubaï est époustouflant. Une agglomération de
projets, tous plus énormes les uns que les autres.
Les
architectes et bureaux d'études ont laissé libre cours à leur imagination.
C'est plus, plus, plus... Cheikh Rashid a lancé l'économie de la ville en ne
prenant pas le pétrole pour argent comptant. Il a été visionnaire en faisant un
port efficace aussi bien pour le pétrole que pour le fret; puis il a misé sur le
tourisme et le commerce. Chaque Emirat est indépendant, mais en lien avec le
conseil de gouvernement la discussion est ouverte. Politiquement l'ensemble
paraît plutôt bien fonctionner. L'effort est colossal du point de vue des
infrastructures. Les gains d'espace sur la mer sont considérables et ont donné lieu à
des projets pharaoniques. J'ai noté avec un grand plaisir que l'Emirat de Dubaï faisait aussi un énorme
effort de formation, l'éducation représente 21% du budget...

La plus belle utilisation du parapluie dans un pays où il ne pleut pas.....
Facile
de trouver le Parking Cinéma.....Petit clin d'œil à Olivier* qui pourrait
décider d'y venir en limousine un jour, à moins qu'il n'achète un pur-sang
arabe, autre joyau de cette couronne. Entrée magnifique dans "The Dubaï
Mall" par l'allée des parapluies. Si le luxe c'est du détail, alors vous
allez en avoir plusieurs couches!
Pour l'instant nous n'avons vu que cela en
quelques kilomètres de sable et de joyaux d'architecture. Dans ce centre
commercial: des joyaux tout court. Des bijoux de toutes les grandes firmes du monde, New
York, Paris, Londres, Milan, Tokyo.....
Tous les plus grands joailliers sont là; les horlogers aussi et en prime, les
grands créateurs de mode. Tout est tiré au cordeau, nickel et bichonné. Pas une once de poussière, rutilant. Passage par la Galerie du Souk, c'est extravagant. Il n'y a pas
les babioles traditionnelles mais les "carrossas" sont bien chargées
et les hôtesses vigilantes. Elles ne laissent rien au hasard, ni leurs ongles
ni leur maquillage. Les touristes ne vont pas tarder...
* Olivier? Fils de Françoise.
En
premier, nous sommes partis vers Jumeirah et son hôtel Burj El Arab, luxueux 7
étoiles; depuis 1999, il garde fière allure sur son île artificielle mais il est
déjà supplanté par le JW Marriott Marquis. Inutile de dire que les calculs , études et brevets déposés
pour de telles réalisations ont du être nombreux... Partout, à chaque fois je suis éberlué
de voir sortir du cerveau des hommes de telles réalisations. Cette voile semble
un immense vaisseau sortant de l'eau , élégant et racé, magnifique d'allure, sans doute porteuse d'avenir.
Vous
savez que le monde est malade....Je crois que Dubaï a décidé de nous soigner
tous. Entre les cliniques , les labos, les dentistes, les centres de santé
toute la route en est truffée. Vous allez devoir faire un effort pour venir. Le
projet santé fait sans doute parti de tous les autres. Centre d'affaires , mais
aussi quartier des hautes technologies, avec Microsoft, Ibm, sans compter le
jardin des miracles... Nous avons décidé de ne pas y aller; être ici en ce
moment en est déjà un!

Photo internet. Je n'avais pas les moyens de faire mieux !!!!
Plus
loin, arrêt sur le premier Palm Islands Jumeirah. Il existe depuis 2009. Réalisation de
sable et de roches pour permettre de bâtir un ensemble de marinas, d'hôtels et
de résidences. Nouvelle image emblématique de Dubaï. Franchement, vu de près
c'est bluffant, propre, bien fini. Ce pourrait être irréel mais c'est bien là où
les hommes l'ont voulu. Les autres projets sont en cours: Palm Deira, Palm
Jebel Ali... Chaque construction de grand ensemble est typique avec son caractère. Ma surprise est que ce soit
bien construit. Quand je me souviens des réalisations du projet EMAAR
d'Amelkis, je n'ai pas l'impression d'avoir à faire avec le même promoteur... Tout
au bout de l'île artificielle, l'Atlantis nous attend avec ses courbes arabesques sans doute pour rappeler à chacun que nous sommes bien en... Arabie.
Sur le retour de Palm Islands Jumeirah, arrêt dans une autre grande cathédrale commerciale: "Mall of the Emirates". 223 000 mètres carrés, une station de ski. Pas étonnant que des lignes de hautes tensions apportent l'électricité dont l'agglomération à besoin. Le dubaïote semble un grand consommateur du produit phare d'EDF.
Ce n'est pas une image de Nouvel An mais une vue sur la cathédrale des neiges de Dubaï
Petit
en-cas entre deux bus de visite. Puisque les USA sont les défenseurs des EAU
selon un contrat officiel, nous pensions déjeuner chez Oncle Chen, mais non c'est
son cousin Chang qui est là. On adore la cuisine chinoise, celle-ci est un peu
plus chère. Ce doit être le sable qui ne facilite pas la préparation. Service
rapide, grand sourire et grande attention du personnel, courtois et efficace, l'expresso un peu fort.... et toujours le plaisir d'être pris pour un client.
Tous les grands de la mode sont dans les galeries du Dubaï Mall. Voici le stand Vuitton avec ses sacs géants, qui servent de lieu d'information des clients. La boutique est juste à côté, et..., il y a du monde qui attend comme à Paris.

Le Dubaï Mall, sans doute un peu jaloux de son concurrent et sa station de ski, a ouvert une patinoire. Les enfants y jouent et les matches de hockey s'y succèdent, selon l'heure du jour.
En
route pour le parcours rouge, dont nous prenons le bus au milieu de sa course.
Passage devant Emirates Tower et petit frisson devant les Twin Towers tout de
suite après. Impossible de sortir ce nom et les images de la mémoire. Les
immeubles ont des formes qui les différencient les uns des autres, comme des
marques de voitures. Le Cheikh et ses équipes ont dû se régaler de choisir parmi
les projets qui leur ont été proposés. Les gratte-ciels sont impressionnants ici
, ils sortent réellement du sable et se dressent d'un seul coup.
Passage
sous le canal derrière le terminal des Cruisers. Au moment où nous sommes
passés, 4 étaient à l'ancre. Quelques touristes de plus....On laisse le souk de
l'or et celui des épices, grands marchés au bord de l'eau. Les quais regorgent de bateaux chargés jusqu'à la gueule d'épices qui embaument l'air ambiant. Le tout
grouille de monde, marins, négociants et touristes. La queue pour traverser le
canal en bateau taxi traditionnel nous effraie un peu. Nous préférons continuer vers Deira City
Center puis nous traversons le
canal sur Al Maktoum. Nous avons laissé le Musée, créé en 1071 pour présenter
les us et coutumes traditionnels des bédouins. Le fort d'Al Fahidi est tout
proche. Sur le quai, un boutre est aussi présenté pour rappeler l'activité primaire des
marins émiratis. Ils étaient pêcheurs de perles. Très prospères jusqu'à la fin du
XIXème siècle. En créant les perles de cultures, les japonais ont fait
péricliter cette spécialité dans tout le Golfe Persique. Mondialisation...!
Le
boutre est une des nombreuses inventions diffusées par les arabes. Ce bateau
robuste réservé au transport peut facilement accoster un peu partout. Il a été
diffusé sur la plupart des mers du monde jusqu'à Madagascar et sur les côtes de la corne
de l'Afrique. Les chercheurs de perles s'en servaient aussi. Ce bateau peut
atteindre 33 mètres pour les plus grands.
Le
voyage nous permet de longer la ligne de métro. Les stations ont des lignes
futuristes. De formes ogivales tout est fait pour que les voyageurs soient confortables. Tout est climatisé, en été il fait très chaud
ici. En ville, nous avons oublié le désert, mais il est bien présent. Plus de 40°C
régulièrement. Le désert crée des effets climatiques importants et génère des coups de
vents très violents, surtout la nuit. Le sable semble en suspension dans l'air,
on peut penser que le nombre de voitures, souvent énormes ( à l'américaine) qui
de plus roulent très vite et un peu n'importe comment, apporte aussi un peu de
pollution...Pour une fois l'expérience du Mellah de Marrakech me sert bien. Ici
cependant, les vélos sont dans les résidences ou sur le circuit mais pas dans
les rues.
Au
soir de ce premier jour, nous sommes un peu abasourdis..., tout est trop. Pas
vraiment de mot pour le dire. Créer un développement similaire est d'une
bravoure extrême... Le Cheikh a décidé et tout le monde semble lui emboîter le
pas. Les personnes qui viennent travailler ici, mais aussi les investisseurs.
L'équipe EMAAR, un des constructeurs importants doit être gigantesque. La puissance de l'équipe de vente du Projet de l'Emir de Dubaï est incommensurable. Les grandes marques ne sont pas que dans un seul centre
commercial , elles sont partout. Les conditions d'accueil doivent faire envie à
de nombreux entrepreneurs et particuliers. Tout est neuf et en bon état. La
route , le sable et des immeubles...Je crois que les gens d'où qu'ils viennent
travaillent beaucoup. Même si l'on entend que des projets ont pris du retard à
cause des crises monétaires successives, les projets restent vivants. Comme si
l'idée directrice du patron de l'Emirat se faisait sentir partout. Je ne vous
cache pas que cela fait une drôle d'impression. J'ai déjà senti cela a un
moment de ma vie et cela me manquait un peu. Il doit bien y avoir un revers à
cette médaille, mais en deux jours c'est un peu court pour trouver ...
Retour
de nuit vers la maison, histoire de trouver un peu nos esprits, et bing, je me
loupe....direction Abu Dhabi par l'autoroute. C'est très dur d'avoir loué très cher un
GPS qui est une "trapanelle", un truc ancien qui ne connaît pas les
nouveaux villages sortis du désert. On a fait au pifomètre mais nous avons
trouvé ce que nous cherchions. Les villages des travailleurs des chantiers.
A la suite des immeubles grandioses, passage en zone pavillonnaire cossue, puis
zone industrielle et habitations populaires. Beaucoup de monde dans les rues
pour la vraie vie... Nous retrouvons de choses connues, le linge au balcon et
des paraboles mais ici souvent collectives... Plus de 5000 mosquées dans les
EAU. Nous en avons vu de très belles, celles d'ici sont plus rustiques mais
bien entretenues et très fréquentées, vu le nombre
de chaussures qui attendent
leurs propriétaires à la tombée de la nuit. Les cars et vans réservés au
transport attendent sagement le lendemain matin... C'est vendredi: jour sacré.
Kitty
est partie travailler vers Toronto, Jasmin est sous bonne garde et Sakhr,
n'est pas encore revenu de son voyage, c'est le chat qui nous réveille...Rien à
manger pour lui et je ne sais pas parler chat...Heureusement il a manifesté clairement: quand j'ai
fait la vaisselle, une coupelle d'eau l'a calmé. Il s'est mis à ronronner à mes pieds. Mais je ne savais pas s'il était heureux de son sort ou s'il faisait une crise d'asthme.

La marina de Dubai dans le brouillard. Un réel scoop!
La
nuit n'a pas porté conseil et ce matin encore je balance entre l'idée de
refaire un tour en bus ou d'explorer plus avant Burj Khalifa. Nous décidons revenir à Dubaï Mall. A y être, monter tout en haut! 138 étages au dessus de
la mer, ça vous donne un autre regard. Cela fait cher le greenfee mais on a pas
bu une seule goutte d'alcool depuis trois jours. L'altitude pour se griser dans
le désert des bédouins, rien de tel!
Salon
VIP, montée réservée et protégée, contrôle des sacs comme à l'aéroport, tout y
est. Halte au 125 ème étage, puis ascenseur privé pour le 138. Rafraîchissement
et accueil 5 étoiles...
Alors que nous sommes partis avec une brume tenace de la
maison, arrivés en haut, elle se dissipe. Le spectacle est ainsi animé et nous
paraît irréel. Je vous laisse regarder les photos de Françoise. Pas besoin d'en
dire plus...Descente plus d'une heure après.



Dubai continue d'empiéter sur la mer....Au fond dans la brume, "The world" gigantesque réalisation.

Burj Kalifa ça se mérite...

Vu d'en haut Burj Khalifa est superbe, mais d'en bas, il est majestueux. Un énorme
stylo planté dans le sable tel nous paraît le nouvel emblème de Dubaï. A sa base, son
environnement est prestigieux, il semble baigner dans une pièce d'eau. Il est
entouré d'immeubles modernes mais aussi de résidences au design arabe plus
prononcé. C'est cela qui est amusant ici: l'œil vous attire un moment vers
Tokyo, Kuala Lumpur ou New York et vous ramène tout de suite aux fondements de
ce pays.
Un
tour à l'Aquarium pour passer le temps. Bel exploit de l'architecte qui a
construit l'aquarium sur plusieurs niveaux. Nous sommes arrivés au moment du repas.
Les poissons jouent de leur queue pour asperger les disques de nourriture, les
graines tombent dans l'eau, d'où un joli ballet pour récupérer un peu de pitence. Les faibles ou les
fainéants comptez vous!
En
fait, on attend, l'animation des fontaines...quelle surprise elle se fait sur la
chanson d'Edith Piaf. Je vous jure dans le désert, ça fait pleurer. La
nostalgie est ici aussi. On aura
entendu la "Môme de Paname" partout où l'on est passé. Petite taille mais
grande dame, un ambassadeur iconoclaste mais rudement efficace. Une preuve que les français pourrait être plus sûrs d'eux.
Deux
jours de visite et pas un gendarme à l'horizon. On nous a dit que l'Emir se
promène seul dans les rues, sans garde du corps et se présente de manière
impromptue dans tous les ministères, pour voir comment les projets avancent. Le
pays est administré sous la Charia. Compliqué à comprendre pour les Occidentaux, mais le gouvernement des EAU avance à grand pas vers la modernité.
La simplification de l'administration est engagée et...Dieu sait que ce n'est pas donné. Ils ont osé et avancent avec des tas de projets...Quand la France
décidera-t-elle enfin de s'y pencher sérieusement? J'avais oublié, il faut trouver des
voix, alors on attendra. Les pays n'ont pas non plus tous les mêmes valeurs. Dubaï
c'est fini pour nous mais son rêve continue, pour aller où? Je ne sais pas, mais cet Emirat y va.
Mur d'eau et ses plongeurs pour aller au bout de l'Océan Indien
Rendez-vous en Australie maintenant...
Michel Prieu
Facebook : michelprieugolfpassion@gmail.com
Photos : Françoise Devillechabrolle
Email : francoise.devillechabrolle@gmail.com
Dubaï

Dubaï est aujourd'hui la ville la plus importante des EAU.

Partis en cours de soirée, notre cigare volant est un Boeing 777/300, confortable et solide sous les turbulences, arrivée à 5 heures locales, pas moyen de dormir mais pas possible de voir le trajet. Le temps d'apprécier la beauté et la courtoisie des hôtesses pour un service sobre mais efficace. Justement notre hôte Kitty fait partie de cette confrérie de rêve de beaucoup de clients, son mari Sakhr, est lui, pilote....Pas sur la même ligne. Ils ont eu le temps de faire une petite Jasmin qui est jolie comme un cœur. Une fois débarqué, la tête un peu dans le potage, il a fallu trouver la voiture.

Formalités de police et de douane rondement menées, ils ont l'habitude des touristes et des hommes d'affaires. Un peu de cash pour un change net de 3,67. Ils n'ont pas peur des gros billets, j'en ai deux de 500 dirhams....ainsi, la liasse n'est pas épaisse.

Un café tout de même pour goûter au pays. Un peu amer et pas donné le Costa. Je ne sais pas s'il est lien avec la compagnie des cruisers. Côté prix, le ton est donné...Le hub est énorme et assez dispersé, navette spéciale pour trouver la voiture. Le bureau ne ferme jamais. Les équipes se succèdent pour assurer le service de location. Il semble que l'on travaille beaucoup et longtemps ici...



Toujours est-il que nous avons fait récupération. C'était nécessaire: 36 heures sans dormir j'avais besoin de fermer les yeux, Françoise aussi. La villa qui nous attendait est superbe, Kitty, jolie, joviale et chaleureuse. Café d'accueil et visite de nos pénates...et tous les conseils pour bien vivre nos 3 jours d'escale....


La résidence: énorme, class et ... posée en plein désert.
Le jardinier doit aussi être greenkeeper car pas une herbe ne dépasse. La pelouse est mieux taillée que les derniers fairways que nous avons vus.
Un supermarché est présent sur la résidence, une première visite s'impose pour le petit déjeuner de demain. Le temps de nous restaurer un peu chez l'italien de tradition, pour la spécialité du cru: crevettes et pâtes avec et sans gluten. les résidents sont très en avance sur les problèmes alimentaires semble-t-il. Ce sera confirmé au super marché! En fait, c'est comme si nous étions en pays de connaissance, les étals sont comme en Californie et les fruits et légumes viennent tout droit de là-bas! Même présentation et tout et tout. Vraiment, le monde est petit...
Réveil
avec le jour, nous avions perdu l'habitude. Petit déjeuner comme chez nous et
en avant pour faire les touristes. Nous n'avons que deux jours pour voir
quelque chose. Rien de mieux que le bus touristique pour trier afin de cibler
l'essentiel du lendemain.
Depuis quelques années, en suivant le Dubaï Desert Classic de golf, j'avais vu quelques images mais là nous venons de prendre ne grande claque dans le dos: Dubaï est époustouflant. Une agglomération de projets, tous plus énormes les uns que les autres.
Depuis quelques années, en suivant le Dubaï Desert Classic de golf, j'avais vu quelques images mais là nous venons de prendre ne grande claque dans le dos: Dubaï est époustouflant. Une agglomération de projets, tous plus énormes les uns que les autres.
Les
architectes et bureaux d'études ont laissé libre cours à leur imagination.
C'est plus, plus, plus... Cheikh Rashid a lancé l'économie de la ville en ne
prenant pas le pétrole pour argent comptant. Il a été visionnaire en faisant un
port efficace aussi bien pour le pétrole que pour le fret; puis il a misé sur le
tourisme et le commerce. Chaque Emirat est indépendant, mais en lien avec le
conseil de gouvernement la discussion est ouverte. Politiquement l'ensemble
paraît plutôt bien fonctionner. L'effort est colossal du point de vue des
infrastructures. Les gains d'espace sur la mer sont considérables et ont donné lieu à
des projets pharaoniques. J'ai noté avec un grand plaisir que l'Emirat de Dubaï faisait aussi un énorme
effort de formation, l'éducation représente 21% du budget...
![]() |
La plus belle utilisation du parapluie dans un pays où il ne pleut pas..... |
Facile
de trouver le Parking Cinéma.....Petit clin d'œil à Olivier* qui pourrait
décider d'y venir en limousine un jour, à moins qu'il n'achète un pur-sang
arabe, autre joyau de cette couronne. Entrée magnifique dans "The Dubaï
Mall" par l'allée des parapluies. Si le luxe c'est du détail, alors vous
allez en avoir plusieurs couches!
Pour l'instant nous n'avons vu que cela en
quelques kilomètres de sable et de joyaux d'architecture. Dans ce centre
commercial: des joyaux tout court. Des bijoux de toutes les grandes firmes du monde, New
York, Paris, Londres, Milan, Tokyo.....
Tous les plus grands joailliers sont là; les horlogers aussi et en prime, les grands créateurs de mode. Tout est tiré au cordeau, nickel et bichonné. Pas une once de poussière, rutilant. Passage par la Galerie du Souk, c'est extravagant. Il n'y a pas les babioles traditionnelles mais les "carrossas" sont bien chargées et les hôtesses vigilantes. Elles ne laissent rien au hasard, ni leurs ongles ni leur maquillage. Les touristes ne vont pas tarder...

Vous
savez que le monde est malade....Je crois que Dubaï a décidé de nous soigner
tous. Entre les cliniques , les labos, les dentistes, les centres de santé
toute la route en est truffée. Vous allez devoir faire un effort pour venir. Le
projet santé fait sans doute parti de tous les autres. Centre d'affaires , mais
aussi quartier des hautes technologies, avec Microsoft, Ibm, sans compter le
jardin des miracles... Nous avons décidé de ne pas y aller; être ici en ce
moment en est déjà un!
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Photo internet. Je n'avais pas les moyens de faire mieux !!!! |

Sur le retour de Palm Islands Jumeirah, arrêt dans une autre grande cathédrale commerciale: "Mall of the Emirates". 223 000 mètres carrés, une station de ski. Pas étonnant que des lignes de hautes tensions apportent l'électricité dont l'agglomération à besoin. Le dubaïote semble un grand consommateur du produit phare d'EDF.

Ce n'est pas une image de Nouvel An mais une vue sur la cathédrale des neiges de Dubaï


Le Dubaï Mall, sans doute un peu jaloux de son concurrent et sa station de ski, a ouvert une patinoire. Les enfants y jouent et les matches de hockey s'y succèdent, selon l'heure du jour.
En
route pour le parcours rouge, dont nous prenons le bus au milieu de sa course.
Passage devant Emirates Tower et petit frisson devant les Twin Towers tout de
suite après. Impossible de sortir ce nom et les images de la mémoire. Les
immeubles ont des formes qui les différencient les uns des autres, comme des
marques de voitures. Le Cheikh et ses équipes ont dû se régaler de choisir parmi
les projets qui leur ont été proposés. Les gratte-ciels sont impressionnants ici
, ils sortent réellement du sable et se dressent d'un seul coup.

Le
boutre est une des nombreuses inventions diffusées par les arabes. Ce bateau
robuste réservé au transport peut facilement accoster un peu partout. Il a été
diffusé sur la plupart des mers du monde jusqu'à Madagascar et sur les côtes de la corne
de l'Afrique. Les chercheurs de perles s'en servaient aussi. Ce bateau peut
atteindre 33 mètres pour les plus grands.



de chaussures qui attendent leurs propriétaires à la tombée de la nuit. Les cars et vans réservés au transport attendent sagement le lendemain matin... C'est vendredi: jour sacré.
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La marina de Dubai dans le brouillard. Un réel scoop! |
La
nuit n'a pas porté conseil et ce matin encore je balance entre l'idée de
refaire un tour en bus ou d'explorer plus avant Burj Khalifa. Nous décidons revenir à Dubaï Mall. A y être, monter tout en haut! 138 étages au dessus de
la mer, ça vous donne un autre regard. Cela fait cher le greenfee mais on a pas
bu une seule goutte d'alcool depuis trois jours. L'altitude pour se griser dans
le désert des bédouins, rien de tel!
Salon
VIP, montée réservée et protégée, contrôle des sacs comme à l'aéroport, tout y
est. Halte au 125 ème étage, puis ascenseur privé pour le 138. Rafraîchissement
et accueil 5 étoiles...
Alors que nous sommes partis avec une brume tenace de la maison, arrivés en haut, elle se dissipe. Le spectacle est ainsi animé et nous paraît irréel. Je vous laisse regarder les photos de Françoise. Pas besoin d'en dire plus...Descente plus d'une heure après.
Alors que nous sommes partis avec une brume tenace de la maison, arrivés en haut, elle se dissipe. Le spectacle est ainsi animé et nous paraît irréel. Je vous laisse regarder les photos de Françoise. Pas besoin d'en dire plus...Descente plus d'une heure après.


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Dubai continue d'empiéter sur la mer....Au fond dans la brume, "The world" gigantesque réalisation. |
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Burj Kalifa ça se mérite... |


En
fait, on attend, l'animation des fontaines...quelle surprise elle se fait sur la
chanson d'Edith Piaf. Je vous jure dans le désert, ça fait pleurer. La
nostalgie est ici aussi. On aura
entendu la "Môme de Paname" partout où l'on est passé. Petite taille mais
grande dame, un ambassadeur iconoclaste mais rudement efficace. Une preuve que les français pourrait être plus sûrs d'eux.
Deux
jours de visite et pas un gendarme à l'horizon. On nous a dit que l'Emir se
promène seul dans les rues, sans garde du corps et se présente de manière
impromptue dans tous les ministères, pour voir comment les projets avancent. Le
pays est administré sous la Charia. Compliqué à comprendre pour les Occidentaux, mais le gouvernement des EAU avance à grand pas vers la modernité.
La simplification de l'administration est engagée et...Dieu sait que ce n'est pas donné. Ils ont osé et avancent avec des tas de projets...Quand la France
décidera-t-elle enfin de s'y pencher sérieusement? J'avais oublié, il faut trouver des
voix, alors on attendra. Les pays n'ont pas non plus tous les mêmes valeurs. Dubaï
c'est fini pour nous mais son rêve continue, pour aller où? Je ne sais pas, mais cet Emirat y va.
Rendez-vous en Australie maintenant...
Michel Prieu
Facebook : michelprieugolfpassion@gmail.com
Photos : Françoise Devillechabrolle
Email : francoise.devillechabrolle@gmail.com
Email : francoise.devillechabrolle@gmail.com
Bravo Françoise pour les photos. On a l'impression d'être à vos côtés. Bizz
RépondreSupprimerMerci Carine, tes encouragements font chaud au coeur !!! A bientôt FD
SupprimerCouche au fond de mon lit je viens de passer un fabuleux moment à vous lire et regarder vos photos
RépondreSupprimerSans la fatigue du voyage c est sur mais frustre quand même un peu
A plus de vous lire au pays où l ovalie est un mode de vie