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Darwin: 6 - Berry Springs



Quand la dame de l’accueil du centre d’information des touristes de Darwin nous a parlé de la Péninsule de Cox on ne savait pas si nous irions. Je crois que l’on a bien fait d’y aller.
Comme tous les jours on s’est levé tôt. Cela a des avantages; il ne fait pas chaud et sur les routes il n’y a personne ou peu s’en faut. On connait bien la route maintenant pour plonger vers le Sud et dans le bush. Petite précaution, on s’est arrêté pour prendre de l’argent. Ces petites machines ATM sont partout, même si elles sont cachées dans les magasins. On ne sait pas comment elles sont rechargées tellement on en trouve éloignées de la banque qui doit les gérer.

Passée la zone de quarantaine de Highway Stuart, plus salubre que celle d’A1 et Noonamah où les vaches peuvent faire du rodéo, on est sorti de la ville. C’est presque le désert. L’Etat dans cette péninsule a organisé superbement des parcs naturels et des parcs d’attraction. Le weekend, ils doivent être bondés à voir les tous gens qu’on y a rencontrés.



On a filé vers Belyuen. Petit village aborigène; un drugstore, un stade de football australien, une école et quelques maisons. Cela ne respire pas la santé. Rien à voir par exemple avec Batchelor. Ce n’est pas tout à fait la misère mais cela y ressemble. On y est passé avec un pincement au cœur.

Drugstore, école, mairie, seul bâtiment qui tienne la route.
Les grandes pancartes de la zone disent bien que l’alcool dans l’endroit est prohibé. Les aborigènes n’ont pas dans leur corps, les enzymes qui permettent de traiter ni l’alcool, ni le sucre. Ceux qui en consomment, ouvrent la porte a bien des ennuis. 
On a continué et comme hier trouvé des fumées. Le bush est toujours surveillé, les aborigènes ne veulent pas le quitter, il leur apporte toujours de quoi manger. 

Ces feux, je ne sais pas comment ils peuvent les contrôler. Ils connaissent le terrain et doivent avoir appris à le domestiquer. Toujours est-il que sous les troncs calcinés vous trouvez des tapis d’herbe vert fluo du plus bel effet. 

Sur une pancarte on a vu qu’il y avait un bac. La surprise passée, on a trouvé cela logique, de l’autre côté de la baie, c’est Darwin. Quand on y est arrivé, plein d’autos et de vélo. Une voiture de police en attente, moteur en fonctionnement. Prudent pour garder la climatisation.





On s’est avancé sur la jetée, aucune indication. Mais on avait déclenché une invasion, plein de gens sortis d’on ne sait où nous suivaient…manifestement pour prendre le bac. D’ailleurs il arrivait à grande vitesse. Ils ont tous embarqués. Tous des initiés: pas une information n’est disponible ni sur place, ni sur notre carte.






On a avancé jusqu’à Mandorah. On a trouvé les maisons et même le country club... malheureusement ouvert seulement à partir de 18h certains jours. Enfin pour boire un café, on a  déniché le drugstore. Comme au Farwest,  le drugstore fait tout, les informations, la nourriture , les carburants et la poste.














Difficile de décrire la zone auprès de la plage où le danger est cette fois en plus des méduses et des crocodiles, des courants de fond. Moi qui voulait faire le tour de l’Australie en bateau, je vais devoir y renoncer. A moins que les Australiens maintenant qu’ils ont inventé pour les surfeurs un bracelet anti requin, en trouvent d’autres pour nous sécuriser. Les bracelets sont des aimants qui perturbent le système des requins qui se retournent à deux mètres du nageur. Avis aux amateurs !

C’était le moment de retourner vers Berry Springs… On a laissé sur le côté Tumbling Waters et Territory Wildlife Park. On n’est toujours pas blasés mais on a déjà bien étudié les sujets. Cela va nous changer quand les cacatoès et les perruches vont être remplacés par les moineaux et les merles !
Berry Springs ? Ce n’est pas à côté de Bourges. S’il n’y avait pas la publicité et le fléchage impossible à trouver. Le bush y est si dense qu’on ne peut approcher. 
Mais les rangers ont fait ce qu’il fallait. Aménager les espaces pour jouer au ballon et pour manger. 











Les rangées d’arbres protègent du soleil les premiers arrivants à l’heure de midi.  Certains sont très chargés pour le seul déjeuner. C’est fou comme les australiens aiment manger dehors. 

Du parking, on entend les cris des gens qui sont dans l’eau. On est sur Blackmore River et c’est vrai qu’elle est plus noire, à cause de ses pierres de lave, lissées par le courant. Sous les chutes ,vous pouvez vous masser les épaules, sur les cailloux la plante des pieds. Un parcours de santé au milieu de la jungle. L’eau est limpide et à 28°. Les bébés s’y baignent même si certains ne font que pleurer…





Pas moyen de résister, il fait si bon, l’eau est si claire que je m’y suis baigné. J’espère ne pas être attaqué pour plagiat.













Même pas séché on est rentré. Pas la peine de vous dire qu’à Darwin , on s’y plaît !











Michel Prieu


Facebook: Michel Prieu

Mail: mich
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Photos : 
francoise.devillechabrolle@gmail.com






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