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Red Center: 1 - Vers ULURU






Départ de bon matin de Lindfield pour éviter le mieux possible les bouchons d’entrée à Sydney à l’heure des bureaux. Peine perdue nous avons goûté au trafic compliqué de toutes les villes du monde…que de temps perdu.

Nous avons passé les contrôles dans la bonne humeur et à peine arrivés nous aurions pu en apprendre un peu plus sur les vins australiens. Dégustation organisée à deux endroits à 8 heures du matin, il faut avoir envie de vendre du vin.


C’est un Airbus 320 qui va nous conduire à Uluru et il est plein! Le transporteur aérien australien est plein d’idées pour attirer ses clients, il peint ses publicités sur les avions aussi.


Vol sans histoire, avec un beau livre que je n’ai pas encore fini mais qui est passionnant, « La vie de Liszt est un roman ». Pendant ce temps de son hublot, entre deux mots fléchés Françoise surveillait le trajet ,en faisant  sa première expérience de photos aériennes....
La chance est avec moi aujourd'hui :
un hublot, en queue d'avion et un temps clair !!!


Le départ de Sydney s’est fait sur un golf que l’on n’a pas voulu jouer, nous étions occupés par la ville et ses activités. 


Passage sur Blue Montains où nous étions hier pour un dernier cliché et en route vers les terres rendues aux Aborigènes.  Nous avons traversé l’Australie en travers pour nous retrouver en son centre ou pratiquement.
Comme dirait mon fils: " C'est sec.."
 Les terres australiennes du centre du pays sont plutôt inhospitalières. Quand vous sortez du bush vous entrez dans le désert. Des terres où les lacs se sont asséchés. 

 En approchant du but, nous retrouvons le bush et peu à peu, la terre beige ou blanche devient rouge donnant à la région son surnom : Red Center.

Ayers Rock est une « colonie » montée de toute pièce pour visiter la région. Avant que d’atterrir , on a survolé l’objet de notre intérêt, Uluru et Kata Tjuta…
Grand port de pêche !!!
On habite les maisons complètement à droite...

ULURU, terre sacrée

Kata Tjuta



















Sortie un peu longue de l’aéroport mais le temps de discuter encore et de faire connaissance avec des visiteurs et d’échanger quelques idées sur la relation du pays avec les premiers habitants de celui-ci. Une fois encore pour trouver que les européens sont plus sensibles à ce problème que les australiens, même bien éduqués.


L’aéroport n’est pas loin de notre logis du soir. Dès notre arrivée on a été surpris, les gens faisaient de petits signes. On croyait de loin que c’était en signe d’amitié, pas du tout ils chassaient les mouches qui se collent partout. On a commencé par acheter une moustiquaire et on s’est installé. 
La première visite est pour le centre culturel. On sait maintenant que pour aborder le peuple aborigène et sa diversité il ne faut pas se précipiter. Au centre culturel tout est fait pour nous éduquer, en fait nous rappeler des principes de vie que nous avons oublié : respecter les gens et la nature qui les entourent. Respecter leurs croyances et ne pas les juger, permettre aux anciens d’éduquer les plus jeunes. Ce que j’écris n’est que la vérité, mais cela fait très mal quand vous le voyez à chaque fois répété. Le temps de comprendre que rien n’est réglé. 

Centre culturel d'Uluru, très bien intégré dans l'environnement

On sait maintenant qui sont les gens qui nous reçoivent et nous nous sommes promis de respecter toute leurs volontés.


Michel Prieu
Facebook: Michel Prieu

Mail: michelgolfpassion@gmail.com

Photos : 
francoise.devillechabrolle@gmail.com


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